Kleio, la Muse qui muse, musarde, s'amuse...

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Je suis une muse délirante et "délireuse", passionnée d'écritures et de lectures. J'aime la vie, la lumière et le bonheur !

23 juin 2010

De l'audace, toujours de l'audace !


Le 24 juin, en plus de la Saint Jean... Eh ! Eh ! Il n'y a pas de hasard ! Fêtons Fors Fortuna comme les Romains.
Encore une fête en l'honneur de la Fortune ! Elle était célébrée chez les Romains sous de multiple forme, tant l'abondance, l'opulence espérée, la chance même étaient recherchées dans ce monde violent où la vie de l'homme était si fragile et exposée aux coups du sort.
Le temple de Fors Fortuna était installé dans les faubourgs au bord du Tibre sur la Via Campana. Il y avait un autre temple dédié à la Fors Fortuna près du Forum Boarium. Là, tout près, se trouvait le plus vieux temple consacré à la Fortune, celui là même bâti par le Roi Servius Tullis. Il faut se rappeler, je vous invite à relire votre Tite Live, combien Servius fut favorisé par la Fortune tout au long de sa vie, il était donc normal qu'il lui fût reconnaissant !
Le 24 Juin, il était donc important de se rendre en barque sur le Tibre pour célébrer cette Fortune Hasardeuse, cette déesse capricieuse comme seules savent l'être les Déesses !
Comme nous dit ovide " Le temps s'écoule, nous vieillissons silencieusement au fil des années et les jours fuient sans qu'un frein les retienne".
Il fallait donc, en une joyeuse flotille de barques couronnées de fleurs, s'élancer sur le Tibre pour une navigation estivale qui ne s'acheverait qu'au crépuscule tardif car les journées du mois de Juin sont encore longues.
Là, un peu ivres, la tête encore pleine des joyeux refrains, on tirera les barques sur la grève et on contemplera les étoiles de ce beau ciel de Juin !
Bonne Fortune à tous !
Kairé !!!

20 juin 2010

Vos silences...


La Muse ne sait pas être en repos... Pourtant, à corps consentant, elle apprend le la beauté et l'éloquence du silence !

Vos silences sont si profonds qu'ils troublent les miens

Vos silences sont si profonds qu'ils troublent les miens
Si tant qu'ils font échos à nos baisers
Si tant qu'ils accompagnent mes soupirs
Vos silences que troublent le froissement d'une caresse
un souffle murmuré au creux d'une oreille,
des mains qui se frôlent, se cherchent, se nouent.
Vos silences sont si profonds que mon regard pourrait s'y noyer
Si tant qu'ils enlacent nos corps
Si tant qu'ils battent la mesure de nos étreintes
Vos silences où je plonge avec délices
Vos silences où j'abreuve mon âme babillarde
Vos silences qui effleurent les blessures du désir
Vos silences où je lis le paisible abandon des sens
vos silences sont si profonds qu'ils troublent les miens
plus éloquents que mille serments
plus poétiques que mille sonnets
plus libertins que mille fantaisies
Vos silences, si profonds, si longs, si troublants
Vos silences, construisent notre chambre d'amour
Tracent le cercle magique de notre histoire...

Je sais cette badinerie est plus grave mais j'avais l'humeur rêveuse...