Kleio, la Muse qui muse, musarde, s'amuse...

Ma photo
Je suis une muse délirante et "délireuse", passionnée d'écritures et de lectures. J'aime la vie, la lumière et le bonheur !

17 juin 2010


Une idée comme-ci ou comme-ça... Sur un rythme de rumba...

Galope au creux de mes pensées
Galope le soleil est là tout au bout du chemin
Galope sur le bord de mon coeur
Galope chacun de mes battements t'éloigne de l'obscur
Galope au coeur de mon ventre
Galope laisse s'ébrouer joyeusement ton âme vagabonde
Galope tes lèvres collées aux miennes
Galope et nos baisers rythmeront ta course
Galope enlacé furieusement,embrassé,ému,aimé
Galope nos mains nouées, enchaînées, souffle contre souffle
Galope ton corps souple lové contre mes courbes
Galope, mon amour bat la chamade, mon humeur bat tendrement la campagne
Tendrement, blottie là, tout contre ton épaule
Galope ... mon amour
Galope et.. me reviens...

Rien de plus que la liberté, liberté de rire, liberté d'aimer, liberté de vivre...

Billet d'humeur !


Depuis hier, la Muse est en colère.....
Elle en a assez de touts ces gens bien attentionnés qui lui font remarquer la vacuité de son existence, l'inanité de son chemin... Et après ?
Doit elle, histoire de faire la bravache, de rester pure et intégre, d'être bien correcte et conforme à la norme... rentrer dans le rang, dans son trou... retrouver la galère, la solitude,son existence minable et sans gloire, redevenir une femme de l'ombre sagement assise à côté de son télélphone à se régaler des miettes qu'on voudra bien lui accorder, c'est déjà pas si mal ma chérie pour une femme comme toi... alors que Personne, non Personne ne le lui demande, bien au contraire ?
Elle a vraiment l'impression d'être dans la situation de la P... à qui son client demande comment elle en est arrivée là ?
Et bien non maintemant qu'elle a gouté au luxe et à la facilité, la Muse ne quittera son Enfer que pour un Paradis, pas artificiel bien réel et lumineux et surtout pas solitaire !
Goun, c'était le billet du jour de la Muse

Vesta... gardienne de pureté !


Nous venons , sans nous en rendre compte, de terminer un cycle de "grand netoyage", "grand nettoyage de printemps" sans doute, une habitude venue du fond des siècles, écoutez plutôt...
Entre le 7 et le 15 Juin avait lieu toute une série de cérémonies très importantes pour l'équilibre de la Cité, dans et autour du temple de Vesta.
Vesta, on se rapelle, est une déesse très importante....
Celle du foyer de la Ville : le feu sacré, de la vigueur duquel dépendait la vie même de la Cité - Rome.
Né de lui même, enfin presque, ce feu était tenu pour particulièremet pur, élément purificateur suprême il se devait de rester pur au milieu d'être purs.
Les Vestales, sous la houlette de la Grande Vestale établissaient le lien entre les Dieux, en l'occurence Vesta et le monde des mortels, la Ville.
Elles étaient garantes de l'harmonie, de l'équilibre entre les deux mondes... C'est pourquoi leur pureté est primordiale et leur autorité incontestable.
Qu'une de ces deux qualités soit atteinte, perturbée voir bafouée et c'est tout l'équilibre du Monde qui se trouvait affecté.
Ainsi lorsque le feu sacré s'éteignait, la Vestale qui l'avait négligé encourait une sévère punition et devait le rallumer de manière très primitive en faisant tourner une baguette de bois sur une planchette de bois tendre. Ainsi il naissait de lui même.
Le 7 Juin donc les Vestales ouvraient le temple de Vesta sur le Forum antique. Celui dont nous admirons encore quelques colonnes de la Tholos.
Ce sanctuaire avait été bâti par Numa, c'était un des plus vénérables de Rome. Il abritait une collection d'objets très précieux aux yeux des Romains comme Les Pénates de la ville de Troie qu'Enée avait sauvés des flammes et apportés en Italie et surtout le Palladium, statuette de Pallas Athénée ou voile de la déesse qui, disait on veillait sur le destin de Troie. Ces objets étaient si vieux et si mystérieux que les Auteurs Anciens qui nous en parlent ne savaient déjà plus grand chose à leur sujet.
Les Vestales offraient la Mola Salsa.
La Mola Salsa était un "gâteau" composé de grains de blé. Les épis avaient été récoltés nuitamment dans un champ privé, par les Vestales, entre le 7 et le 14 Mai.
on mélangeait à cette farine de l'eau puisée à la source des Camènes et deux sortes de sel (grillé et dissout). Le mélange était fait dans un récipient qui ne devait pas toucher terre, puis on cuisait le tout dans un moule d'argile au couvercle scellé qu'on briserait ensuite pour pouvoir utiliser le "biscuit".
La Flaminica, l'épouse du grand Flamine ne se peignait pas pendant cette période,elle observe un deuil rituel car nous sommes dans une période néfaste.
Elle venait accompagnée des autres matrones pieds nus faire des offrandes. La cérémonie était interdite aux hommes.
Les meuniers et les boulangers honoraient leur patronne en offrant des meules couronnées de fleurs mais pas dans le temple. Les ânes aussi, ils tournaient la meule et portaient les sacs, étaient honorés et couronnés de violettes.
Le 9 juin, on célébrait Vesta, la déesse, il y avait un grand sacrifice célébré par les Vestales où on offrait encore la Mola salsa.
Cette série de jours consacrés à Vesta se terminait le 15 Juin, jour des Vestalia, par le balayage du temple - expulsion de ce qui perturbe, l'odre et l'harmonie - et la clôture de la série des jours néfastes - restauration de l'équiilibre entre le monde des Dieux et celui des hommes.
Le nettoyage de ce jour là emportait le stercus (fumier sacré) - résidus d'ordures diversse dont celles des ânes et d'offrandes - jusqu'à la porte Stercoria sur le Capitole puis au Tibre.
Les jours néfastes sont des jours consacrés à la divinité et aux honneurs qu'on doit lui rendre, ils sont souvent chomés ou du moins certaines activités sont proscrites.
La Cité était purifiée et l'enceinte qui abritait ce qu'elle avait de plus pur et sacré aussi ... un nouveau cycle pouvait s'accomplir.
A chacun de voir comment, à sa manière, il balaiera le stercus qui encombre sa demeure...

13 juin 2010


Une badinerie poétique et inspirée.... La Muse a l'âme légère comme le sourire de son amant !
Profitons c'est le Printemps de leur amour !

L’amour de mon amant est comme de la soie,
il flotte autour de moi,
nuit ombreuse, il abrite mes rêves
soleil lumineux, il dévoile mes désirs.

Les caresses de mon amant sont comme de la soie
Elles se lovent autour de mon corps impatient
Le sculptent au gré de nos désirs.

Les baisers de mon amant sont comme de la soie
Légers, subtils ils effleurent mes joues, caressent mes lèvres et enchantent ma langue

Les regards de mon amant sont comme de la soie,
Ils glissent des bords de mon cœur aux extases de mes soupirs

Le corps de mon amant est comme de la soie
Souple, doux et parfumé, son désir me drape dans ses étreintes
S’enroule autour de mes courbes, repose au creux de mes bras.

Les mots de mon amant sont comme de la soie
Murmures légers au creux de mon oreille, tendres soupirs exhalés aux frontières de mon désir, rires perdus dans le flots de nos baisers

Les silences de mon amant sont comme de la soie, chuchotis, caresses d’un regard, ils me scellent le cœur d’un baiser;

L’amour de mon amant est comme de la soie
Il s’enroule autour de mon âme et épouse ses méandres.

Que les Dieux soient bénis de leur bienveillance !