Kleio, la Muse qui muse, musarde, s'amuse...

Ma photo
Je suis une muse délirante et "délireuse", passionnée d'écritures et de lectures. J'aime la vie, la lumière et le bonheur !

25 septembre 2010

Badinerie féline !


Une badinerie prosaïque pour toi, maître de mon sourire, réminiscence d'une après-midi perturbée par des félins envahissants....parce que j'ai la tête aux badinages....

Si je me métarmophosais en chat, est-ce que tu m'adopterais ?
Je pourrais me lover sur ton ventre et ronronner pendant des heures en toute impunité
Te regarder avec des les yeux pleins d'étoiles, mordre le lobe gracieux de ton oreille et me blottir contre ton cou.
Moi seule, j'aurai pris le droit d'explorer ton sac, de mordiller les lacets, d'en écorner le tissu.
Je m'allongerai sur les touches d'ivoire de piano pour composer des mélodies obsédantes.
Tu arborerais sur ton épaule quelques fines cicatrices, tatouages amoureux, souvenirs de nos jeux...
J'accueillerai ton retour avec de gracieux feulements, je bouderai tes absences... J'envahirai en souveraine tes tiroirs, je dormirai sur tes foulards de soie et même un soir de pleine lune j'aurai fait en te reagardant droit dans les yeux mes griffes sur le montant de ton lit
Et le monde de s'exclamer quel joli chat si amoureux de son maître !

26 août 2010

Parfum de romanité






La part du rêve et l'essence de la réalité... Du bonheur serein à l'état pur !

Parfum de romanité





Lorsque le mois d'Août se termine la Muse s'offre un voyage dans le temps... le temps d'un rêve...

8 août 2010



Dans le silence de l'été, la Muse se consacre à effeuiller l'éventail de ses émotions et...

Le goût de tes baisers

Il me reste sur le bord du coeur le goût de tes baisers
Ceux que tu m'as pris et rendus au centuple,
Donnés en gerbes à en perdre le souffle,
Dérobés à bouche gourmande comme un trésor d'ivresses divines,
Volés à coeur consentant.
J'ai encore pour m'émerveiller le goût du premier, butinement renversant
Les suivants vinrent en bouquets, feux d'artifices des corps étourdis
étincelles brûlantes sur un coin de mon âme.
Il me reste sur le bord du coeur le goût de tes baisers,
Ceux légers et subtils comme la soie de notre amour,
Les plus tendres, bruissement d'ailes de papillons
Les plus passionnés, nourritures exquises des sens affamés
Les plus langoureux, spirales étourdissantes de plaisir
Il me reste sur le bord du coeur le goût de tes baisers,
Ceux plus graves qui scellent le coeur et enchantent l'âme
donnés avec la violence du désir impatient
dérobés dans le silence de notre passion
Il me reste sur le bord du coeur le goût de tes baisers,
nectar de l'âme
ambroisie du coeur
gourmandise amoureuse....

6 août 2010

Romanité...

 

 

 

 



La Muse a pris un bain de jouvence... de jouvence romaine et ça lui va très très bien !
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J'en appelle à toutes les mères


Les neuf premiers jours d'Août, les Romaines célébraient Cérès...
On ne sait pas vraiment comment car les hommes n'étaient pas admis lors de ces cérémonies et les femmes ont bien su garder le secret.
Peut être profitaient elles de ces moments de rencontre et d'échanges pour partager leur sagesse, se consoler ou encore... piquer des fous rires !
Elles devaient sans doute se rapeller de la quête désepérée de Cérès pour retrouver sa fille enlevée par le Dieu des Enfers, le sombre Hadès. Elles évoquaient son chagrin et son désespoir devant le refus du Dieu de rendre son épouse Proserpine. Elle se racontait sa joie lors des six mois de son retour, retour obtenu de haute lutte et les largesses et bienfaits dont la Déesse, toute à son bonheur retrouvée comble alors le genre humain.
Moments rares de paix où raconter une histoire permet de raconter sa vie, ses peines et ses joies car Cérès c'est notre mère, notre amie, notre double divin.. Celui qui attend, qui cherche, qui souffre , qui supplie et qui au bout du compte détient le pouvoir suprême car donne la vie...est source de toute vie...
Kairé mes soeurs !

28 juillet 2010

Ma cabane au bord du lac...


Je sais, je sais... Neptune n'est pas le Dieu de predilection de la Muse !
C'est un dieu sombre, belliqueux et tout à fait masculin.
Cependant le 23 Juillet on célébrait sur les bords du Tibre une fête fort intéressante en l'honneur du frère de Jupiter : les Neptunalia
Ce Neptune là pour les Romains n'était pas exactement le Poséidon grec puisqu'il protégeait les eaux courantes, il est vrai que par cette chaleur l'eau vive est une denrée précieuse, vitale même !
Ce Dieu avait élu domicile dans le ruisseau qui traversait la vallée du Cirque Maxime puis en 206 on lui consacra un autel au Cirque Flaminius.
Le 23 Juillet, on construisait donc des cabanes de feuillages pour accomplir le rituel à l'abri du soleil.
Le 23 Juillet, on se souvenait également de la fameuse histoire du lac Albain.
Les Romains étaient en guerre contre les étrusques... mon meilleur ennemi.... ils avaient mis le siège devant la ville de Véiés. Ville magnifique, riches en temples, en murailles et.... en eau. En effet, le système d'irrigation de la ville lui permettait de subir un siège interminable et les Romains sous la conduite de Camille désespéraient d'en venir à bout.
On fit donc venir les oracles afin de touver le moyen d'assoiffer les combattants et de réduire cette ville orgueilleuse... Ils prédirent la chute de la ville lorsque le lac Albain serait.... à sec. Autant dire quand les poulets sacrés auraient des dents !
Mais les Romains sont des gens pragmatiques, ils décidèrent de donner un coup de pouce au destin et asséchèrent le lac au moyen de canaux, enfin plus exactement ils le déversèrent dans la campagne alentour. puis, grâce à un traître, il en faut toujours un dans ces affaires, ils pénétrèrent dans les galeries d'irrigation de la ville.
On prit alors la ville dans un massacre horrible, les habitants furent réduits en esclavage et la puissante Véiés ne fut plus que ruines et cendres.
Pour plus de précisions sur les guerres étrusques relisez votre Tite Live, c'est un merveilleux conteur...
Récit de Tite Live de la prise de Véiès:
« Le dictateur (Camille) prit les auspices, sortit de sa tente, ordonna aux soldats de s'armer et s'écria : « Apollon pythien, sous ton commandement, obéissant à ta divine volonté, je pars détruire Véiès et je te consacre la dixième partie du butin. Junon reine qui aujourd'hui habite Véies, accompagne nous, je t'en supplie, suis les vainqueurs dans notre ville qui sera bientôt la tienne et où tu seras reçue dans un temple digne de ta grandeur.»
Après cette prière il attaqua la ville de plusieurs côtés à la fois afin que l'ennemi ne s'aperçoive pas que le danger venait de la galerie souterraine. Les Véiens ignoraient que leurs devins et des oracles étrangers avaient déjà tournés leurs Dieux tutélaires vers les temples de leurs ennemis et vers de nouvelles demeures ; ils ne savaient pas qu'ils vivaient leur dernier jour....
Il ne fallut qu'un instant pour précipiter les soldats du haut des murs et ouvrir les portes : les uns entrèrent en rang les autres escaladèrent les murs désertés ; le ville était remplie d'ennemis. Puis après un long massacre, la bataille se ralentit.
Le dictateur ordonna par la voix du héraut qu'on laisse la vie à ceux qui étaient sans armes. Ce fut la fin de la tuerie.
Abandonnant leurs armes, les combattants se rendirent et les soldats avec la permission du dictateur, se dispersèrent pour piller. On exposa le butin à la vue du dictateur ; son importance et sa richesse dépassaient ses espoirs et se rêves les plus fous...
Le lendemain le dictateur vendit aux enchères les hommes libres.... Le transfert de Junon à Rome fut confié à de jeunes soldats... on prétend qu'elle aurait répondu oui d'un signe de la tête... bien étayée, elle se laissa enlever sans effort ; légère et facile à transporter, elle semblait venir d'elle-même et arriva intacte sur l'Aventin : c'est là qu'elle devait demeurer éternellement....
Voilà comment tomba Véies, la ville la plus riche d'Etrurie. »

22 juillet 2010

Le point d'orgue de ta nuit


Une rêverie poétique... née ce matin

A l'heure où l'aurore trace son sillage lumineux, dans la fraîcheur immobile du jour naissant,
j'aime à me lover contre ton corps,
baiser ta peau encore tiéde de sommeil
attraper la queue de tes rêves pour tendrement la caresser.
Mon visage dans le creux de de ton cou, je t'enlace pour mieux bercer ton réveil,
le soleil impatient joue au travers des feuillages
ta peau est lisse, pailletée des secrets de ta nuit.
Chuchotis, rires, soupirs répondent à mes caresses,
échos de la conversation des coeurs et silences des âmes
A l'heure où l'aurore trace son sillage lumineux, dans la fraîcheur immobile du jour naissant,
j'aime à me lover contre ton corps
et écrire le point d'orgue de ta nuit.

Gourmandise sacrée


Sur nombre de bas reliefs, on remarque un gâteau qui a la forme d'une couronne composée de boules serrées...
Quel ne fut pas le bonheur pour la gourmande que je suis de découviri que notre cher Caton nous en donne la recette.
Le réaliser est le plus sûr moyen de franchir la porte du temps.

La Spaerita
Ingrédients : Un paquet de pâte Filo c'est la pâte utilisée par les Grecs pour faire les baklavas, ne prenez pas de la pâte à Brick elle est trop épaisse, on trouve très facilemetn ce produit dans les rayons de nos supermarchés, 200 grammes de ricotta ou de brousse de brebis, 50 grammes de miel excellent, liquide et très parfumé, huile d'olive pour enduire les feuilles

Séparez les feuilles de pâte Filo, coupez les en deux et enduisez les d'huile
Préparez la farce en émiettant la ricotta et la mélangeant au miel.
Remplissez chaque morceau de pâte, en façonnant une aumônière (petite bourse) que vous fermerez avant de la disposer en formant un cercle sur quelques feuilles de pâte bien huilées, serrez pour former une couronne.
Faites cuire à four moyen pendant vingt minutes, enduisez de miel avant de servir.

Comme toujours je vous recommande d'employer des produits très frais et de bonne qualité

Kairé

21 juillet 2010

Vagues de l'âme


Je sais j'ai l'âme mélancolique et ce n'est pas bien gai.
Le jeu de vivre est là mais le coeur est ailleurs...
J'avais perdu l'habitude de feindre, d'attendre, d'espérer.
L'insouciance m'a quittée, la légéreté s'est envolée..
Comme je me m'aime pas ainsi : à côté de la vie, juste à côté !

Vagues de l'âme de mon coeur vagabond
Déferlantes assourdissantes sur l'orle de ma solitude
Ressac d'étreintes rêvées
L'écho de tes baisers presque évanoui
Marée montante de mon désir échouée sur la grève solitaire
Errances océanes....

20 juillet 2010

La Muse Muse..


Attendant la fraîcheur du soir pour s'ébattre joyeusement, la Muse, bien au frais, au fond de son repaire, muse...
Elle déplore l'abscence et le silence du maître de son sourire... pas de traces, pas de marques... juste quelques bleus à l'âme, quelques morsures au bord du coeur.
Mais la muse est patiente !
L'écriture saura me sauver de trop de chagrin !

7 juillet 2010

La Muse poétise !


Comme ci comme ça sans raison, une dissertation poétique sur ces moments magiques qui créent mon sourire.. pour toi, maître de mon sourire, un poème que tu sauras lire d'une manière très privée.. pour mes lecteurs et amis un moment de grâce et de pur bonheur que je voulais partager...
Ne soyez pas inquiets la Muse poétise...

La croisée des chemins

A la croisée des chemins de nos destins
Sur la route de nos certitudes
Entre tes silences et mes bavardages
Notre rencontre
Temps suspendu où la Muse babillarde se posa le temps d'un baiser, d'un regard
Temps béni où la Muse ravie plongea avec délices dans l'océan calme de ton regard
Temps du rêve où la Muse séduite s'abandonna à ta fantaisie
A la croisée des chemins de nos destins
Sur la route de nos certitudes
Entre tes silences et mes bavardages
Nos baisers
Temps étourdissant où la Muse chasse le souffle de l'ennui
Temps ébouriffant où la Muse suspendue à tes lèvres s'épanouit comme une fleur
Temps d'enthousiasmes sans cesse renouvelés, où la Muse émerveillée t'ouvre la corolle de son coeur
A la croisée des chemins de nos destins
Sur la route de nos certitudes
Entre tes silences et mes bavardages
Nos fantasmes
Temps de découvertes où la Muse flâne au gré de ton plaisir
Temps fougueux où la Muse roule, gémit et soupire au creux de tes bras
Temps frémissants où la Muse tour à tour guerrière et soumise joue avec tes désirs
A la croisée des chemins de nos destins
Sur la route de nos certitudes
Entre tes silences et mes bavardages
Notre amour
Evidence
Embellie
Cercle magique...

3 juillet 2010

Prélude aux voyages...



Comme un prélude aux vacances et aux voyages qui les ponctueront, je trace ce poème, sur un coin de mon âme.. vagabonde et heureuse... quiil parcoure les brumes et les collines qui nous séparent et t'accompagne de sa douce mélopée...

Emmène-moi !!!!

Emmène-moi en voyage sur un coin de ton âme
là, blottis, chevauchons la chimère
j'aurai pour toi les yeux de Chimène
et me perdrai dans l'océan de ton regard amoureux.
Emmène-moi, sur un coin de ton désir
là, enlacés, parcourons les plaines de la passion
baguenaudant sur le chemin de notre plaisir
cueillant la bagatelle et folâtrant au creux de tes bras.
Emmène-moi en voyage sur un coin de ton plaisir
Là, ammarés, voguons sur nos sentiments, sans écueil ni naufrage
je mordrai ton cou, tu attraperas ma bouche
capitaine au mille espérances pour un voyage au long cours,
de tes mains impatientes le long de mes seins, mon ventre, mes hanches.
Emmène-moi en voyage sur un coin de ton coeur
Là, lovés, pour gagner notre port d'attache
Au bout de l'horizon de nos sens encore étourdis
Tu traceras cet inneffable sourire où j'accrocherai mon âme vagabonde....

1 juillet 2010

Comme un Roi en son royaume



Alexandre au sortir de la bataille aimait à se plonger dans le regard noir de Roxane...
Une disseration métaphorique sur mes sentiments, mon humeur radieuse et ces si doux moments que construit en un instant, l'architecte de mon sourire....

Commme un Prince à la conquête d'un royaume,
tu as pris du regard
mon sourire,
d'un clin d'oeil à la pointe du coeur
Puis mon rire,
les fous rires, les notes cristallines comme les tendres éclats
Ensuite tu as conquis les plus douces pensées
celles cachées tout au fond de mon désir
Puis les subtiles caresses,
celles qui sculptent le plasir des sens
Puis les tendres baisers,
les élans passionnés de la danse subtile de nos corps impatients
Puis les soupirs murmurés jusqu'aux gémissements
Tu as capturé les élans de mon coeur demandant langoureuses rançons de baisers.
Alors, suspendue à tes lèvres
éperdue
radieuse
épanouie
éprise
conquise,
comme un Roi en son royaume
tu m'as prise
d'un clin d'oeil
de la pointe du coeur
au tréfonds de mon âme...

29 juin 2010

Hypericum ? Qui n'a pas son hypericum ?


J'espère qu'en cette fin du mois de Juin... vous n'avez pas oublié de fabriquer votre hypericum...
Hypericum, huile de millepertuis, huile de la saint Jean, oli rouge, huile des sorcières... Que de noms pour cette précieuse liqueur, ce baume merveilleux à la si belle couleur rouge !!!!
Rassurez vous il est encore temps !
Il vous suffit d'aller cueillir du millepertuis en fleurs, c'est la bonne période puis de couper les fleurs et de les mettre à macérer dans un bocal (style "Le parfait") avec de l'huile d'olive. Personellement, à cause de l'odeur tenace de l'huile, je préfère l'huile de pépins de raisin mais c'est moins traditionnel.
Donc vous faites macérer, à l'abri de la lumière et au frais, au fond du cellier c'est parfait, pendant environ 40 jours, le temps de constater que votre huile est devenue.... rouge !
Vous avez de l'hypericum, à conserver dans vorte cuisine à portée de main en cas de brulure. Cela évite, la cloque et l'infection. N'oubliez pas non plus les retours de journée de plage !!!
L'hypericum est un antiseptique léger (brulures, écorchures, petites coupures), il faisait parti du vademecum de tout bon chirurugien et de la sage-femme jusqu'au XIX° siècle.... Après il a rejoint les étagères des cuisines car tout ça, au fond, ce sont des histoires de bonnes femmes !!!!

Si vous êtes peu disposé à vous transformer en apothicaire vous pouvez chez votre pharmacien préféré ou chez votre marchand d'huiles essentielles, vous procurer de l'huile de millepertuis.. C'est une bonne base pour les massages articulaires....

Kairé !

23 juin 2010

De l'audace, toujours de l'audace !


Le 24 juin, en plus de la Saint Jean... Eh ! Eh ! Il n'y a pas de hasard ! Fêtons Fors Fortuna comme les Romains.
Encore une fête en l'honneur de la Fortune ! Elle était célébrée chez les Romains sous de multiple forme, tant l'abondance, l'opulence espérée, la chance même étaient recherchées dans ce monde violent où la vie de l'homme était si fragile et exposée aux coups du sort.
Le temple de Fors Fortuna était installé dans les faubourgs au bord du Tibre sur la Via Campana. Il y avait un autre temple dédié à la Fors Fortuna près du Forum Boarium. Là, tout près, se trouvait le plus vieux temple consacré à la Fortune, celui là même bâti par le Roi Servius Tullis. Il faut se rappeler, je vous invite à relire votre Tite Live, combien Servius fut favorisé par la Fortune tout au long de sa vie, il était donc normal qu'il lui fût reconnaissant !
Le 24 Juin, il était donc important de se rendre en barque sur le Tibre pour célébrer cette Fortune Hasardeuse, cette déesse capricieuse comme seules savent l'être les Déesses !
Comme nous dit ovide " Le temps s'écoule, nous vieillissons silencieusement au fil des années et les jours fuient sans qu'un frein les retienne".
Il fallait donc, en une joyeuse flotille de barques couronnées de fleurs, s'élancer sur le Tibre pour une navigation estivale qui ne s'acheverait qu'au crépuscule tardif car les journées du mois de Juin sont encore longues.
Là, un peu ivres, la tête encore pleine des joyeux refrains, on tirera les barques sur la grève et on contemplera les étoiles de ce beau ciel de Juin !
Bonne Fortune à tous !
Kairé !!!

20 juin 2010

Vos silences...


La Muse ne sait pas être en repos... Pourtant, à corps consentant, elle apprend le la beauté et l'éloquence du silence !

Vos silences sont si profonds qu'ils troublent les miens

Vos silences sont si profonds qu'ils troublent les miens
Si tant qu'ils font échos à nos baisers
Si tant qu'ils accompagnent mes soupirs
Vos silences que troublent le froissement d'une caresse
un souffle murmuré au creux d'une oreille,
des mains qui se frôlent, se cherchent, se nouent.
Vos silences sont si profonds que mon regard pourrait s'y noyer
Si tant qu'ils enlacent nos corps
Si tant qu'ils battent la mesure de nos étreintes
Vos silences où je plonge avec délices
Vos silences où j'abreuve mon âme babillarde
Vos silences qui effleurent les blessures du désir
Vos silences où je lis le paisible abandon des sens
vos silences sont si profonds qu'ils troublent les miens
plus éloquents que mille serments
plus poétiques que mille sonnets
plus libertins que mille fantaisies
Vos silences, si profonds, si longs, si troublants
Vos silences, construisent notre chambre d'amour
Tracent le cercle magique de notre histoire...

Je sais cette badinerie est plus grave mais j'avais l'humeur rêveuse...

17 juin 2010


Une idée comme-ci ou comme-ça... Sur un rythme de rumba...

Galope au creux de mes pensées
Galope le soleil est là tout au bout du chemin
Galope sur le bord de mon coeur
Galope chacun de mes battements t'éloigne de l'obscur
Galope au coeur de mon ventre
Galope laisse s'ébrouer joyeusement ton âme vagabonde
Galope tes lèvres collées aux miennes
Galope et nos baisers rythmeront ta course
Galope enlacé furieusement,embrassé,ému,aimé
Galope nos mains nouées, enchaînées, souffle contre souffle
Galope ton corps souple lové contre mes courbes
Galope, mon amour bat la chamade, mon humeur bat tendrement la campagne
Tendrement, blottie là, tout contre ton épaule
Galope ... mon amour
Galope et.. me reviens...

Rien de plus que la liberté, liberté de rire, liberté d'aimer, liberté de vivre...

Billet d'humeur !


Depuis hier, la Muse est en colère.....
Elle en a assez de touts ces gens bien attentionnés qui lui font remarquer la vacuité de son existence, l'inanité de son chemin... Et après ?
Doit elle, histoire de faire la bravache, de rester pure et intégre, d'être bien correcte et conforme à la norme... rentrer dans le rang, dans son trou... retrouver la galère, la solitude,son existence minable et sans gloire, redevenir une femme de l'ombre sagement assise à côté de son télélphone à se régaler des miettes qu'on voudra bien lui accorder, c'est déjà pas si mal ma chérie pour une femme comme toi... alors que Personne, non Personne ne le lui demande, bien au contraire ?
Elle a vraiment l'impression d'être dans la situation de la P... à qui son client demande comment elle en est arrivée là ?
Et bien non maintemant qu'elle a gouté au luxe et à la facilité, la Muse ne quittera son Enfer que pour un Paradis, pas artificiel bien réel et lumineux et surtout pas solitaire !
Goun, c'était le billet du jour de la Muse

Vesta... gardienne de pureté !


Nous venons , sans nous en rendre compte, de terminer un cycle de "grand netoyage", "grand nettoyage de printemps" sans doute, une habitude venue du fond des siècles, écoutez plutôt...
Entre le 7 et le 15 Juin avait lieu toute une série de cérémonies très importantes pour l'équilibre de la Cité, dans et autour du temple de Vesta.
Vesta, on se rapelle, est une déesse très importante....
Celle du foyer de la Ville : le feu sacré, de la vigueur duquel dépendait la vie même de la Cité - Rome.
Né de lui même, enfin presque, ce feu était tenu pour particulièremet pur, élément purificateur suprême il se devait de rester pur au milieu d'être purs.
Les Vestales, sous la houlette de la Grande Vestale établissaient le lien entre les Dieux, en l'occurence Vesta et le monde des mortels, la Ville.
Elles étaient garantes de l'harmonie, de l'équilibre entre les deux mondes... C'est pourquoi leur pureté est primordiale et leur autorité incontestable.
Qu'une de ces deux qualités soit atteinte, perturbée voir bafouée et c'est tout l'équilibre du Monde qui se trouvait affecté.
Ainsi lorsque le feu sacré s'éteignait, la Vestale qui l'avait négligé encourait une sévère punition et devait le rallumer de manière très primitive en faisant tourner une baguette de bois sur une planchette de bois tendre. Ainsi il naissait de lui même.
Le 7 Juin donc les Vestales ouvraient le temple de Vesta sur le Forum antique. Celui dont nous admirons encore quelques colonnes de la Tholos.
Ce sanctuaire avait été bâti par Numa, c'était un des plus vénérables de Rome. Il abritait une collection d'objets très précieux aux yeux des Romains comme Les Pénates de la ville de Troie qu'Enée avait sauvés des flammes et apportés en Italie et surtout le Palladium, statuette de Pallas Athénée ou voile de la déesse qui, disait on veillait sur le destin de Troie. Ces objets étaient si vieux et si mystérieux que les Auteurs Anciens qui nous en parlent ne savaient déjà plus grand chose à leur sujet.
Les Vestales offraient la Mola Salsa.
La Mola Salsa était un "gâteau" composé de grains de blé. Les épis avaient été récoltés nuitamment dans un champ privé, par les Vestales, entre le 7 et le 14 Mai.
on mélangeait à cette farine de l'eau puisée à la source des Camènes et deux sortes de sel (grillé et dissout). Le mélange était fait dans un récipient qui ne devait pas toucher terre, puis on cuisait le tout dans un moule d'argile au couvercle scellé qu'on briserait ensuite pour pouvoir utiliser le "biscuit".
La Flaminica, l'épouse du grand Flamine ne se peignait pas pendant cette période,elle observe un deuil rituel car nous sommes dans une période néfaste.
Elle venait accompagnée des autres matrones pieds nus faire des offrandes. La cérémonie était interdite aux hommes.
Les meuniers et les boulangers honoraient leur patronne en offrant des meules couronnées de fleurs mais pas dans le temple. Les ânes aussi, ils tournaient la meule et portaient les sacs, étaient honorés et couronnés de violettes.
Le 9 juin, on célébrait Vesta, la déesse, il y avait un grand sacrifice célébré par les Vestales où on offrait encore la Mola salsa.
Cette série de jours consacrés à Vesta se terminait le 15 Juin, jour des Vestalia, par le balayage du temple - expulsion de ce qui perturbe, l'odre et l'harmonie - et la clôture de la série des jours néfastes - restauration de l'équiilibre entre le monde des Dieux et celui des hommes.
Le nettoyage de ce jour là emportait le stercus (fumier sacré) - résidus d'ordures diversse dont celles des ânes et d'offrandes - jusqu'à la porte Stercoria sur le Capitole puis au Tibre.
Les jours néfastes sont des jours consacrés à la divinité et aux honneurs qu'on doit lui rendre, ils sont souvent chomés ou du moins certaines activités sont proscrites.
La Cité était purifiée et l'enceinte qui abritait ce qu'elle avait de plus pur et sacré aussi ... un nouveau cycle pouvait s'accomplir.
A chacun de voir comment, à sa manière, il balaiera le stercus qui encombre sa demeure...

13 juin 2010


Une badinerie poétique et inspirée.... La Muse a l'âme légère comme le sourire de son amant !
Profitons c'est le Printemps de leur amour !

L’amour de mon amant est comme de la soie,
il flotte autour de moi,
nuit ombreuse, il abrite mes rêves
soleil lumineux, il dévoile mes désirs.

Les caresses de mon amant sont comme de la soie
Elles se lovent autour de mon corps impatient
Le sculptent au gré de nos désirs.

Les baisers de mon amant sont comme de la soie
Légers, subtils ils effleurent mes joues, caressent mes lèvres et enchantent ma langue

Les regards de mon amant sont comme de la soie,
Ils glissent des bords de mon cœur aux extases de mes soupirs

Le corps de mon amant est comme de la soie
Souple, doux et parfumé, son désir me drape dans ses étreintes
S’enroule autour de mes courbes, repose au creux de mes bras.

Les mots de mon amant sont comme de la soie
Murmures légers au creux de mon oreille, tendres soupirs exhalés aux frontières de mon désir, rires perdus dans le flots de nos baisers

Les silences de mon amant sont comme de la soie, chuchotis, caresses d’un regard, ils me scellent le cœur d’un baiser;

L’amour de mon amant est comme de la soie
Il s’enroule autour de mon âme et épouse ses méandres.

Que les Dieux soient bénis de leur bienveillance !

26 mai 2010

Cercle magique


La protection contre les calamités et fâcheux de toutes sortes, on n'en a jamais assez...
Mais parfois cela est aussi simple qu'un.... simple triple cercle !

Nous sommes arrivés à la fin de ce joli mois de Mai, il est temps de songer à purifier votre potager pour assurer une bonne récolte...
Quoi de mieux qu'un beau sacrifice à la puissante Cérès, à Bacchus le généreux et à Mars Averruncus d'autant que désormais vous avez la recette de la suovetaurillia - daube sacrée - ingrédient indispensable à la réalisation de ce rituel.

Je trouve les prières très émouvantes et l'idée du cercle magique de protection très poétique.

Le 29 mai, dans le monde romain, on célébrait les Ambarvalia....
On "tournait autour des champs" trois fois pour, traçant un cercle magique, les protéger des forces mauvaises qui vivent autour de ce cercle... Le cercle magique élèvait une barrière infranchissable entre les récoltes et les maux éventuels.
Les pontifes étaient à la tête de ce cortège où figuraient un porc, un mouton et un taureau.

" Avant toute chose, vénère les Dieux et une fois l'an, renouvelle les offrandes à la blonde Cérès. Que toute la jeunesse rustique adore Cérès ! En son honneur fais fondre les rayons de miel dans le lait et la délicieuse liqueur de Bachus. Que les victimes fassent tois fois le tour des champs pour la protection des nouvelles moissons et le choeur tout entier du joyeux cortège... Couronne-toi le front de chêne en l'honneur de Cérès pour pouvoir glisser la faucille sous les épis mûrs...."
Voilà ce que nous conseille Virgile.

Tibulle évoquant la même célébration nous donne une idée plus complète du rituel.
Le silence préside à la cérémonie. Devant les statues de Cérès , couronnée d'épis et de bachus couronné de grappes et les animaux au repos et eux aussi couronnés de fleurs, on se lave les mains et on se couronne d'olivier. puis on allume des feux et les jeunes gens construisent des abris de branchages. Puis le propriétaire après avoir mélangé du Falerne fumé au goût âpre à du vin de Chios, plus doux invoque les dieux. Toute cette cérémonie se déroule au son de la flute phrygienne. Là aussi à la fin la foule est en liesse.

Quant à notre cher Caton, il nous donne le rituel primitif qu'on adressait à Mars Averruncus celui qui écarte les maux en les balayant pour la circonstance pour protéger la maison et les champs.
Mars invoqué dans ce cadre rustique apparâit non comme un Dieu des champs mais comme un dieu guerrier. Car dans ce cas éviter les calamités agricoles et les intempéries relève bien de la fonction guerrière du Dieu. Mars permet aux récoltes de pousser. :
" Avec la bienveillance des Dieu et pour que le bien arrive, je te confie le soin de faire cette purification en faisant faire à ces trois animaux les tour de ma propriété, de mes champs, de ma terrre"
Invoquez ensuite avec du vin Janus et Jupiter en disant : "Janus père / Jupiter en t'offrant ce vin, je te prie par de bonnes prières, d'être bienveillant et favorable à moi et à mes enfants, à ma maison et à mes esclaves."
Faites ensuite l'offrande d'un gâteau à Jupiter et Janus et honorez les par la même prière.
Viens ensuite la prière à Mars : "Mars père, je te prie et te demande d'être bienveillant et favorable à moi-même, à notre maison, à nos esclaves en raison de quoi j'ai fait promener autour de notre maison, ma terre et ma propriété ces suovetaurillia pour que tu écartes, repousses et détournes les maladies, visibles et invisibles, la stérilité, la dévastation, les calamités agricoles et les intempéries et que tu permettes aux récoltes, aux céréales, aux vignes, aux jeunes pousses de grandir et d'arriver à bonne fin, que tu assures la sauvegarde des bergers et des troupeaux, que tu procures sauvegarde et santé à moi-même, à notre maison, à nos esclaves. Sois honoré par le sacrifice des ces animaux, pour ces prières, la purification de ma propriété, ma terre et mes champs pour que cette purification s'accomplisse. Mars père pour la même raison sois honoré par ces suovetaurillia.
Ensuite immolez les animaux en disant : "En raison de ceci, sois honoré par l'immolation de ces suovetuarillia."
Il est interdit alors de prononcer le nom de Mars et celui des animaux.
Prononcer le nom du Dieu au moment de l'immolation serait une profanation. De même prononcer séparément le nom de l'une des trois espèces des victimes romprait le charme constitué par l'inséparable réunion des ces trois victimes constitué par le mon suovetaurillia...

Bon rituel !!!

23 mai 2010

Tiens ! Mais où j'habite ?


On croit les gens qu'on aime, on se fie à leur parole et puis on découvre... que c'est... du vent.. des souffles éparpillés au gré... au gré des situations.
Lorsqu'arrive le moment de s'exécuter, la donne a bien changé.
En un mot comme en cent... ma vie, l'endroit où j'habite c'est le mien donc aucune aide à espérer de celui qui partage ma vie !
Je choisis, contrainte et forcée, de le quitter et d'entreprendre de me loger ailleurs et là...oh lala plus question que je bénéficie ou que j'utilise les services et des aides qui facilitent ma vie quotidienne. Quotidien dans lequel on m'a douillement installé.. Des fois que j'oublie qui est le Maître !
C'est dire si je partage, oui je partage mais toute seule...
Je suis encore abasourdie après ces années de dénégations : Non, tu n'es pas seule !, de propositions : T'inquiètes, on fera autrement, on s'arrangera, de difficultés évoquées et chassées d'un revers de main : Mais enfin ce n'est pas une question d'argent !
On n'est jamais déçu par la nature humaine !!!

21 mai 2010

Badinerie de Printemps


Il y a des bonheurs et des surprises quelquefois les deux ensembles pour éclairer votre journée, votre nuit, vos rêves.
Au milieu de la grisaille de la semaine quelque ami vagabond, maître de mon sourire, est venu frapper à ma porte qu'il soit béni pour la douceur de sa présence.

Enlace moi et laisse courir tes doigts sur le clavier
Nos coeurs battront le tempo
Ton sourire jouera l'andante
Mes baisers se feront appassionati.

Enlace moi et laisse courir tes doigts sur le clavier
Badinerie sottovoce commme en écho au contrechant de tes caresses
Tu moduleras a piacere sur la gamme de nos plaisir
Je guiderai le contrepoint au rythme de nos désirs
Nous nous aimerons allegretto, fortissimo

Enlace moi et laisse courir tes doigts sur le calvier
Mes lèvres joueront le thème
Tes mains improviseront les variations
et bercés de la lumière dorée du jour finissant
piano, pianissimo
Nous interpréterons la coda.

12 mai 2010

13/14/15 Mai - Pensez à vos chères "Ombres Silencieuses"



13 /14 / 15 Mai
Les Lemuria et Argées


Les Romains avaient grand soin des disparus, on les honorait et on prenait grand soin de leur bien être dans l'audelà.
Je vous reparlerai un jour des rites pour les morts, cela me semble important car pour un légionnaire la mort fait encore plus que pour un simple citoyen, partie de la vie quotidienne...mais cela est une autre histoire....

Un des rite les plus imortants voir obsessionnel dans le calendrier des Romains était celui des [b]Lemuria[/b] rite qui libérait d'abord la maison (l'espace privé) puis la Cité des puissances ténébreuses de l'Au delà.
Il était important de chasser hors de la maison les "ombres silencieuses des chers disparus" qui aurait eu le goût de hanter leur ancienne demeure et ainsi perturber l'odre, le repos des habitants de la demeure.
Pour un Romain, les morts sont à la Mort, ils ont vécus, la Vie aux vivants....
Les interférences troublent l'ordre du monde !

Le père de Famille, la nuit du 13 mai, devait donc, après s'être lavé les mains, sortir, pieds nus ( la nudité est importante dans un acte magique car il ne doit pas y avoir d'obstacle entre la magie et celui qui la pratique.).
Il s'éloignait de la maison, sans regarder derrière lui, neuf fèves noires dans la bouche.
Les Ombres, attirées par les fèves le suivaient. La fève c'est le légume des Morts, disait que les filaments de la fève se mêlaient pour former le mot [i]Luctus[/i] - Deuil
Une par une, il recrachait les fèves et les jetait par dessus son épaule.
A chaque fève rejetée, une ombre s'arrêtait.
Quand il jugeait qu'il était suffisament loin des ombres, il se mettait à frapper de grands coup sur un chuadron de bronze en prononçant neuf fois la formule magique : "Manes, exite paterni", ce qui pourrait se traduire par Esprits/Ames de mes Pères/Ancêtres allez vous en !.
Le 9 c'est 3 fois 3 qui est un chiffre lié à la mort.
On se rappelle que lors du gros souper on fait derrière le Pater famillias trois fois le tour de la table et qu'avant de partir à la messe de minuit on relève les coins de la nappe en les nouant pour pas que les Ameto - ombres errantes du purgatoire - tiens, tiens des ombres errantes qui connaissent la maison.... pour pas que les Ameto donc ne viennent manger le repas et les desserts qui sont restés sur la table !
Le lendemain, dans la nuit du 14 Mai, il recommençait la même opération.

Le 15 Mai, jour des Ides de Mai, à Rome, se réunissaient, sur le le vieux pont Sublicius - dernier pont sur le Tibre avant la mer- la femme du flamine de Jupiter en habits de deuil (cheveux défaits et ongles non coupés), les Vestales, les autorités civiles et religieuses de la Ville et des citoyens"habillés" sur lesquels Denys d'Halicarnasse qui rapporte la cérémonie ne donne pas plus de précision.
Les prêtresses jettaient dans le fleuve, 27 manequins en osier mains et pieds entravés. De nombreuses hypothèses se sont formées pour expliquer cette cérémonie : réminiscence d'un sacrifice humain comme pensaient déjà les Auteurs Anciens parce que déjà à l'époque antique classique on ne savait plus très bien pourquoi on faisait cela (c'est cela la force des rites).
Cependant la date - le lendemain de la fête des morts - pourrait donner à penser qu'il s'agissait de débarasser la Ville des souillures liées à la mort.
Les mannequins pourraient représenter les ombres des noyés qui errent et agacent les humains parce qu'ils n'ont pas pu être enterrés et trouver les repos. Je vous rappelle que sans sépulture, pas de repos éternel.
Les citoyens présents seraient les memebres de la famille d'un noyé... Le Tibre, emportant avec lui ces ombres vers la mer immense, il en délivrait la Cité.

Donc demain, ayez, encore plus qu'à l'accoutumée, une pensée pour toutes vos "ombres silencieuses"

Vale

7 mai 2010

Roma semper

 

 

 

 



Quelques autres bons moments... un peu de narcissisme...
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4 mai 2010

lumière romaine





Quelques impressions de Rome...

Rome n'est plus dans Rome....





De beaux moments entre deux averses... un camp de légionnaires zélés, un atelier d'hrboriste, une popina avec de bonnes choses à manger...

27 avril 2010





Tout à l'heure dans les bras de mon amoureux j'étais si bien, mes courbes lovées contre son corps si doux, sa main enveloppant mon sein, son souffle dans mes cheveux...
Donc j'étais si parfaitement enveloppée de sa tendresse que j'ai perdu la notion du temps. Mon âme unie à la sienne, nos coeurs à l'unisson, protégés par le silence de l'amour, enfin mon esprit a trouvé le repos.
Tout était parfait !