Comme je vois qu'on lit... je continue.... Entrée des artistes, enfin pas tous !
La journée pourtant avait commencé sous les meilleurs augures, jour faste… Elle avait expédié les affaires courantes avant de se rendre d’un pas léger chez son amie, la blonde Tullia, une patricienne des familles les plus anciennes de la ville. De celle qui était là avant même l’établissement de la colonie par Sylla. On murmurait qu’une de ses ancêtres, une princesse osque, célèbre pour sa beauté avait su séduire le dictateur et même qu’un enfant… mais ce n’était que des racontars de jaloux. Plottia était flattée de l’amitié que lui portait Tullia. Elle s’étaient rencontrées lors des derniers combats de gladiateurs à Pouzzoles, l’amphithéâtre de Pompéi étant frappé d’interdiction depuis trois ans, suite à une rixe sanglante qui avait coûté la vie à quelques spectateurs. Le hasard les avait placé côte à côte sur les gradins. Non que Plottia goutât particulièrement ces distractions, mais le ludus de Pompéi devait combattre et il y avait le beau Lagens aux 12 victoires et aux yeux noirs… et… bref la conversation s’était engagé lors d’un moment particulièrement délicat où le rétiaire était tombé à genoux. Tullia avait vu le frisson de Plottia et lui avait gentiment pris la main… Lagens habile et svelte s’était redressé et devant la foule qui hurlait son nom et avait renversé comme souvent la situation. La conversation s’était engagé et c’était deux amies qui étaient retournées à Pompéi.
Tullia avait été élevée à l’ombre du Palatin. Sa famille était allié avec la puissante gens des Poppei, eux aussi originaires de Pompéi, qui comptait aujourd’hui parmi ses membres les plus illustres Poppea Sabina, la favorite depuis bientôt quatre ans de César Auguste Néron.
Poppea Sabina était la fille de Titus Ollius, mais elle avait pris le nom de son grand-père maternel, un homme d’illustre mémoire, Poppaeus Sabinus, ancien consul resplendissant des honneurs du triomphe. Cependant la roche tarpéienne est proche du Capitole et lors des troubles de la fin du règne du vieil empereur Tibère il fut accusé de complicité avec Séjan, le préfet du prétoire de l’Empereur Tibère et contraint au suicide avec son fils, Ollius père de l‘impératrice !..
Poppea n’avait pu espérer aucun réconfort du côté maternel.
La journée pourtant avait commencé sous les meilleurs augures, jour faste… Elle avait expédié les affaires courantes avant de se rendre d’un pas léger chez son amie, la blonde Tullia, une patricienne des familles les plus anciennes de la ville. De celle qui était là avant même l’établissement de la colonie par Sylla. On murmurait qu’une de ses ancêtres, une princesse osque, célèbre pour sa beauté avait su séduire le dictateur et même qu’un enfant… mais ce n’était que des racontars de jaloux. Plottia était flattée de l’amitié que lui portait Tullia. Elle s’étaient rencontrées lors des derniers combats de gladiateurs à Pouzzoles, l’amphithéâtre de Pompéi étant frappé d’interdiction depuis trois ans, suite à une rixe sanglante qui avait coûté la vie à quelques spectateurs. Le hasard les avait placé côte à côte sur les gradins. Non que Plottia goutât particulièrement ces distractions, mais le ludus de Pompéi devait combattre et il y avait le beau Lagens aux 12 victoires et aux yeux noirs… et… bref la conversation s’était engagé lors d’un moment particulièrement délicat où le rétiaire était tombé à genoux. Tullia avait vu le frisson de Plottia et lui avait gentiment pris la main… Lagens habile et svelte s’était redressé et devant la foule qui hurlait son nom et avait renversé comme souvent la situation. La conversation s’était engagé et c’était deux amies qui étaient retournées à Pompéi.
Tullia avait été élevée à l’ombre du Palatin. Sa famille était allié avec la puissante gens des Poppei, eux aussi originaires de Pompéi, qui comptait aujourd’hui parmi ses membres les plus illustres Poppea Sabina, la favorite depuis bientôt quatre ans de César Auguste Néron.
Poppea Sabina était la fille de Titus Ollius, mais elle avait pris le nom de son grand-père maternel, un homme d’illustre mémoire, Poppaeus Sabinus, ancien consul resplendissant des honneurs du triomphe. Cependant la roche tarpéienne est proche du Capitole et lors des troubles de la fin du règne du vieil empereur Tibère il fut accusé de complicité avec Séjan, le préfet du prétoire de l’Empereur Tibère et contraint au suicide avec son fils, Ollius père de l‘impératrice !..
Poppea n’avait pu espérer aucun réconfort du côté maternel.
Comme sa mère était la plus belle femme de la cour de l’Empereur Claude, elle attira les foudres de l’impératrice Messaline. Sa liaison avec le beau Asiaticus dont l’impératrice était tombée amoureuse ne fit qu‘exciter davantage la jalousie de Messaline qui détestait se savoir supplantée.. Messaline l’accusa d’entretenir une liaison avec le pantomime Mnester et la contraignit au suicide. On décida de se débarrasser de cette famille un peu trop voyante, Poppée fut mariée à un obscur chevalier.
Mais la jeune femme n’avait rien oublié, elle se savait belle peut être même plus encore que sa mère; Dès qu’elle pu elle se débrouilla pour se faire voir dans les lieux fréquentés par le jeune prince.
Elle sut habilement évoquer leurs souvenirs d’enfance, leurs jeux dans les jardins du Palatin.
Elle l’émut sans doute en évoquant sa triste condition et son mariage misérable.
Elle sut se montrer tendre, câline et surtout elle se refusa. Tout serait différent si elle avait ses entrées à la Cour, si elle retrouvait son rang…
On ne pourrait pas accuser l’empereur d’avoir une liaison peu digne de lui.
Finalement les amants eurent une idée, on dit que l’idée vint de Néron; l’empereur avait un ami, un véritable camarade de fêtes et de conversation, une sorte de double : Othon. Il lui demanda d’épouser Poppea qui venait de divorcer. Mais Othon eut la mauvaise idée de tomber amoureux de sa femme et oublia l’accord qui avait présidé aux noces.
L’Empereur se mit en colère surtout que Poppea habilement jouait aux épouses satisfaites et vertueuses… mais ce n’était qu’un jeu, un fois qu’elle eut bien assuré sa prise, elle attira et attacha complètement à ses charmes Néron pris dans les filets de la passion.
Othon s’accommoda des restes... Poppea avait réussi au delà de ses espérances à retrouver sa place à la cour et à venger sa mère malgré l’opposition de la vieille Agrippine qui avait décelé son ambition sans limites.
Elle était en ce moment sur le point de franchir les derniers pas qui la rapprochaient du pouvoir suprême. Elle avait réussie à faire reléguer en exil, dans la villa pompéienne de ses cousins, Octavie, l’épouse de Néron et se disposait à la faire répudier voire davantage chuchotaient les mauvaises langues.
Sur ces bonnes paroles je vous invite à méditer quelques jours sur ces destins.... et me faire part de vos réflexions... Sic transit....