Kleio, la Muse qui muse, musarde, s'amuse...

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Je suis une muse délirante et "délireuse", passionnée d'écritures et de lectures. J'aime la vie, la lumière et le bonheur !

11 décembre 2009

Des problèmes techniques...



Je n'arrive plus à coller des extraits de mon roman sur les posts.. C'est fâcheux....
Je vais être obligé de ressaisir le texte... pour vous donner la suite !

Ce n'est pas très commode, les extraits seront plus courts à moins que quelqu'un ne sache m'expliquer comment résoudre ce problème technique...





- Excuse moi Aennius, je me reposai dans ma chambre, je ne t'attendais plus, Terentia venait du jardin. Merci d'être venu, elle lui prit les mains
Aennius remarqua combien elles étaient vigoureuses et larges. Tu es là depuis longtemps ? J'ai envoyé les serviteurs à la fabrique, là bas la secousse a fait des ravages. les jarres n'ont pas résisté, l'air embaume la liqueur. Elle soupira. Tu veux que je te laisse accomplir tes salutations ?
- Non, j'ai vu ce que je voulais voir, où pouvons nous aller pour discuter un peu ?
- Ah ! Je croyais.. Comme l'édile n'était pas avec toi, je croyais que c'était une visite de courtoisie. Il y avait tout à coup de l'acidité dans la voix de Terentia.
- Tu sais que dans cette ville j'ai rang de magistrat extraordinaire nommé par l'Empereur, sans avoir eu besoin des votes des Pompéiens. Je suis l'incarnation de sa volonté. Je n'ai pas besoin d'un édile ou de qui que ce soit pour menner une enquête. Me résister c'est résister au Prince
- Tu n'as pas besoin de prendre ainsi la mouche, Aennius, je sais qui tu es mais je ne pensais pas que notre deuil pouvait susciter l'interêt d'un personnage aussi important que toi
- Laisse moi juge de ce qui est intéressant pour l'autorité impériale. Néron ne souhaite encourager aucun désordre. Or le meurtre d'un honorable citoyen, meurtre dissimulé en mort naturelle est un désordre. je vois que tu plisses la bouche, tu n'es pas de mon avis, Terentia ?
- Je plisse la bouche parce que tu as employé le mot d'honrable à propos de mon époux .. Et je trouve ce terme peu approprié. De l'honneur Vibius n'en avait plus guère, du moins vis à vis de sa famille
- Que veux tu dire ?
- Tu as sûrement entendu parler de ses projets.. Mais puisque le récit des infortunes des autres semble te distraire. Je ne voudrai pas te priver, magistrat, de ce rare plaisir.
Aennius ne releva pas l'ironie grincante de cette dernière réplique
- Je vais satisfaire ta curiosité mais tu comprendras que je ne le ferai qu'une fois car ma pudeur m'interdira de le le répéter. Ecoute comment l'homme que tu qualifiais d'honorable vivait dans son intérieur...
La suite plus tard.. je vais me faire un bon thé et rêver à mes amours !...

10 décembre 2009

On va s'y remettre.. c'est fou comme l'écran qui défile ça berce....

Résumé...

Nous sommes à Pompéi en 62 après J.C. sous le règne de Néron. un odieux personnage a été tué et on a tenté de faire passer sa mort pour naturelle. Mais notre héros, Aennius, noble romain en exil aidé de la pétillante Lollia enquête. Pendant ce temps Octavie, la douce épouse de Néron se morfond dans une villa suburbaine tandis que son époux et sa maîtresse Poppée complotent sa perte.

Lollia avait déjà aidé Aennius dans d’autres affaires, elle était toujours prête pour de nouvelles aventures. L’intérêt que lui portait Aennius la flattait. Lui aussi fréquentait ou avait fréquenté comme son ami Tullia la Cour du prince, il avait vécu à Rome. Bref tout cela avait de quoi émoustiller une jeune personne avide de voir le monde.
- Si je le peux. Je le ferai volontiers.
Après un bref salut, ils se séparèrent.
La secousse avait plutôt épargné le quartier où vivait Lollia. Des murs fendillés, quelques colonnes ébranlées mais rien de notable. En passant devant la maison des Vibii elle entendit les gémissements des pleureuses.. Tiens cela n’a pas traîné pensa-t-elle.
Chez elle tout était calme. Les esclaves vaquaient.
- Regarde, maîtresse, les corniches de l’impluvium se sont effondrées et puis le nymphée dans la cour, il est tout fendillé. Sosisme le vieil intendant était venu à sa rencontre dès son arrivée.
- Et à la fabrique ?
- Rien ! Mais ce n’est pas comme nos voisins, les Vibius… le toit s’est effondré sur les jarres, toute la saison est par terre, fichue. Du nectar vieux de plusieurs années, si c’est pas malheureux.
- Qu’est-ce que tu sais des Vibius ?
- Ce que tout le monde raconte mais tu sais que cela ne m’intéresse guère. Vibius est riche, très riche, c’est un tyran.. Dernièrement il s’est mis en tête d’épouser une jeunette, une de la famille des Sosisbii mais je ne sais rien de plus. Pourquoi me demandes tu cela maîtresse ?
- Pour rien, pour rien Sosisme… Curiosité de voisinage. Je t’accompagne à la fabrique, il faut rassurer les hommes.
Comme il l’avait annoncé Aennius se présenta à la deuxième heure de l’après midi chez les Vibii. La demeure ne payait pas de mine de l’extérieur..
Une de ces vieilles demeures de style toscan, aux murs épais, presque aveugles, au crépis lézardé, recouvert d’inscriptions électorales et orné d’une large bande rouge vif. La haute porte aux bossettes de bronze était ouverte, pas de portier. Aennius se campa dans l’atrium. Au fond la paroi de bois qui séparait les deux espaces de la maison, le privé et le public avait était ouverte et le lit funéraire dressé. Toujours personne. Aennius s’approcha du mort. On n’avait pas traîné pour le préparer.
Il paraissait plus grand et plus robuste. Seul le visage et les pieds dépassaient du drap immaculé qui le recouvrait. Un large bandeau lui enserrait la tête pour la maintenir droite, la bouche fermée. Il avait eu les vertèbres du cou brisées lorsqu’on l’avait étranglé.
Aennius écarta le drap à la base du cou, sous la bandelette, le sillon était bien visible. L’intaille profonde dans la chair, mais fine… un lacet, un lacet de fer, comme celui d’un garrot.
La victime tourne le dos à son assassin, elle lui parle même sans doute, elle ne se méfie pas et l’autre d’un geste vif lui entoure le cou du lacet de fer et tourne vigoureusement les deux poignées du garrot ; pas moyen d’échapper.
Pas besoin de beaucoup de vigueur même une femme, à condition d’agir d’un geste vif, pouvait utiliser cet instrument de mort. D’une une femme on se méfie moins et alors, à ce moment, il est trop tard.
Il remonta le draps non sans avoir examiné les mains longues et soignées. Il remarqua que les pieds portaient sur les talons de larges écorchures, on l’avait traîné puis on avait dû le mettre sur une brouette avant de le rejeter sur la place au milieu des autres cadavres.
Le tremblement de terre n’était pas prévu mais cela avait semblé une bonne opportunité à l’assassin de se débarrasser du corps et du crime par la même occasion. N’était-ce la curiosité d’Aennius et son œil observateur, tout se serait déroulé parfaitement.
Toute cette opération supposait un grand sang froid et un sens de la situation mais tuer un homme n’est pas facile.
Cela Aennius le savait. Il ne considérait pas les assassins qu’il avait déjà croisé comme des êtres primaires mais plutôt des joueurs sachant jouer.
Ils étaient souvent, comme il l’avait remarqué, d’une intelligence froide et toute concentrée et tournée vers leur but ultime : ôter la vie.

La suite demain..

9 décembre 2009

Merci


Rien ne remplace une bonne conversation... je vais donc la faire en faisant les demandes et les réponses...

Merci à ceux qui passent sans rien dire... ils aident à tenir debout à croire à la roue qui tourne et aux devenir...

Merci à ceux qui m'aiment , ceux qui le disent, ceux qui le montrent et ceux qui le font et puis aussi à ceux qui ne disent jamais rien mais qui sont toujours là...

Merci à l'aube de cette fin d'année qui roule et se déroule à grands pas à ceux qui m'ont aidé à ne pas tomber et à avancer...

Pour tous, je vous promets un beau conte de renouveau et de renaissance.. Un de ceux qui ont l'espoir chevillé au fond des phrases..

Et je vous promets aussi de tenir, tenir parce que "C'est encore plus beau lorsque c'est inutile..."

Et je vous promets de me relever et d'y croire et de me battre en bon petit soldat...

Le tumulte et le doute assaillent mon coeur
Mon âme roule des flots de tempête....