Kleio, la Muse qui muse, musarde, s'amuse...

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Je suis une muse délirante et "délireuse", passionnée d'écritures et de lectures. J'aime la vie, la lumière et le bonheur !

10 décembre 2008

Conte de Jean de l'Ours


Pour quelqu'un qui a quitté la peau de l'ours.... et pour les autres aussi ceux qui ont bonne mémoire et ceux qui découvriront cette version.... Celle de la Muse qui s'amuse à l'Hésiode


D'accord ce soir je suis en verve.
Il était une fois, une très jeune fille, très belle et très seule, nommée Orsanne. Elle était orpheline et personne ne veillait sur elle. dans son village, elle gagnait sa vie, comme elle pouvait. un jour qu'elle glanait dans la forêt, elle marcha sur l'herbe de la perdition et... se perdit.
Comme elle était orpheline, personne au village ne s'inquiéta de sa disparition et bientôt on ne pensa plus à elle (bonjour la solidarité)
Si un jour, fidèle chevalier tu rencontres une touffe d'herbe de la perdition, je t'explique, pour ne pas te perdre il faut marcher dessus en ôtant une de tes chaussures, mais Orsanne ne le savait pas.
Elle marcha , longtemps, longtemps, à la fin elle arriva devant une grotte, il faisait froid et noir, et elle avait sommeil. Elle entra dans la grotte et entendit un bruit sourd... Elle était si fatiguée, elle décida de s'avancer un peu plus... il faisait noir, tout à coup elle buta contre quelque chose de doux et de chaud... Elle s'assit tout contre, s'y peletonna et bientôt, elle s'endormit... c'était l'ours !
Au Printemps, il se réveilla mais ne la dévora pas et bientôt elle mit au monde un bel enfant - mi homme , mi- ours qu'elle appela Jean, Jean de l'ours... Pour la suite des aventures de notre héros, je te donne rendez-vous demain car c'est un peu long...
Mais sache que c'est un bon fils, qu'il a bon caractère, c'est un héros positif !
Or donc nous avons laissé notre belle Orsanne avec son bambin, Jean de L'Ours, mi-homme, mi-ourson et... l'ours.
Mais l'ours était un ours, pas méchant mais peu paternel... il faisait sa vie d'ours... à la belle saison, il courait les bois pour se gaver de myrtilles et autres choses délicieuses puis chaque hiver il hibernait. Alors, Orsanne et Jean se blotissaient contre sa toison, douce et profonde...
Jean grandissait, il devenait d'une force prodigieuse et Orsanne sentait le mal de la fréquentation des humains. un hiver, Jean dit à sa mère : puisque l'ours dort, profitons-en , rentrons dans ton village."
Ce qu'ils firent, la maison n'était pas encore totalement ruinée... Comme personne ne s'était inquiété de la dsiparition d'orsanne, personne ne fut intrigué de son retour accompagnée d'un fils, très beau, très fort et .. très poilu. Ce garcon géant parlait comme un homme, il n'avait de l'enfance que sa peau blanche comme le lait, ses yeux bleus et son air rieur. De longs cehvaeux bouclés tombaient de sa tête sur ses larges épaules et sur sa poitrine de lutteur. D'une main il tenait un peuplier qu'il tordait comme un brin d'osier et il jouait au palet avec des meules de moulin.
Orsanne décida d'envoyer son fils à l'école mais Jean fut très vite renvoyé à cause de sa force.... les bagarres de cour de récréation devenant, au corps défendant de Jean, plus sanglantes que des pugilats.
Parce que si sa force était célèbre, sa gentilesse aussi. Les services qu'il rendait sans se faire prier ne pouvaient se compter. il relevaient les charettes renversées, tiait de la boue les chargements embourbés... Bref, chaque fois qu'un malheur arrivait, les gens couraient chercher Jean de l'ours. pour le remarcier, les gens lui offraient toute sorte de présents : de la charcuterie, des moutons, des poules, du vin, de l'eau de vie mais lui ne gardait que le miel, la farine, les fruits et les légumes de la terre.
"jamais, disait-il, je ne mangerai ce qui a vécu ; jamais je ne boirai de ce qui a fermenté... les sous, l'or , largent cela est une invention du diable poru rendre l'homme méchant et lui faire perdre son âme.." Ainsi les malheureux, les pauvres, les faibles l'adoraient ; les riches le craignaient, les usuriers, les débauchés, les voleurs le fuyaient.
Alors Orsanne qui n'était jamais en reste eut une idée, elle demanda au forgeron de prendre son fils en apprentissage. Pour être forgeron il faut être costaud.... Oui mais au premier coup de marteau, Jean partagea l'enclume en deux et au second il l'enfonça d'un mètre dans la terre.
"Oh, la la dit le maréchal, je ne peut pas te garder, Jean. Si je te garde, je suis ruiné. Ecoute tu devrais aller chercher un autre travail."
Jean qui n'était pas contrariant accepta. Il demanda pour tout salaire de sa journée d'apprentissage, d'emporter deux barres de fer, qu'il souda ensemble pour se faire une grande canne... et il partit, il partit... il marchait depuis déjà un moment lorsqu'il entendit siffler au dessus de sa tête... à l'époque c'était pas des bombes... qu'est que c'était ?
La suite au prochain numéro
Non, c’était pas des bombes mais des grosses pierres, larges et plates, des meules de moulin ! ! !
Tout en bas, près d’un ruisseau, il y avait un homme fort qui les envoyait, comme on joue au palet (à la marelle). Jean se dit en lui-même : En voici un qui est gaillard ! Et il descendit pour le rencontrer.
L’homme fort s’appelait Deferre-Moulins, c’est à dire qu’il défaisait les moulins, il les démontait. Jean lui rpoposa de courir le monde avec lui. Et ils partirent.
En chemin, ils rencontrèrent un autre homme très particulier. Il avait une sorte de faucille et coupait avec elle de gros pins, aux troncs gros comme le bras. Puis il en faisait des fagots qu’il attachait avec des branches de chêne... On l’appelait Tord-Chêne. Il était digne de faire partie de la compagnie. Lui aussi rejoignitbien volontiers nos deux compères et le trio se remit en route.
Le soir venant ils arrivèrent en vue d’une maisonette. La porte était ouverte, ils entrèrent et bien poliment, confortablement installés dans de grands fauteuils, attendirent... mais comme rien ne venait,qu’il faisait froid et qu’ils étaient fatigués, ils s’endormirent.
Au matin, Jean et Déferre-Moulins partirent pour chercher quelque nourriture et laissèrent Tord-Chêne en garde. A leur retour, il le trouvèrent par terre, tout ensanglanté.... Il leur répondit qu’il s’était battu avec un géant qui l’avait mis à mal. Le jour suivant, Déferre-moulin, resta pour s’occuper du géant au cas où il reviendrait. Le soir, lorsque Jean et Tord-Chêne rentrèrent, ils le trouvèrent bien mal. Jean décida de rester et de s’occuper du Géant. Vers la fin de la matinée, il vit arriver un tout petit bonhomme, mais alors tout petit.
- Je suis le maître des lieux, dit il à Jean, qu’est ce qui t’as manqué dans mon domaine ?
- Rien, je vous remercie, mais je veux vous payer.
Et, allez savoir pourquoi d’une parole l’autre, les voila qui se battent, d’une parole l’autre, ils se bagarrent... et cette fois, Jean n’a pas le dessus. Le Père Blanquet, c’était le nom du petit bonhomme, arrive à le jeter par terre et hop, il se sauve... Là bas au coin de la pièce, il y avait un mallon (une dalle de carrelage) qui se relevait. Jean était à terre, bien mal, mais les oreilles grandes ouvertes.
- Corps sans âme ouvre toi ! Dit le Père Blanquet, et le mallon monta et un tunnel s’ouvrit sous ses pas.
- Corps sans âme ferme toi ! Dit le Père Blanquet, et le mallon descendit, le tunnel se referma
et le père Blanquet disparut dans son tunnel.
Lorsque Tord Chêne et Deferre-Moulin rentrèrent, Jean qui s’était remis de ses blessures les attendait de pied ferme, il n’était pas content car tous les deux lui avaient menti.... Et vous savez qu’il détestait le mensonge.
« Ce n’était pas un géant qui était le maître de ces lieux mais un tout petit bonhomme, le Père Blanquet, leur dit-il sur un ton qu’il tâchait de rendre pleins de reproches. Pour votre punition, vous allez m’accompagner dans le souterrain, vous tiendrez la corde que le Drac (c’est une autre histoire) nous a donné. Si je tire dessus, vite remontez moi ! »
Jean prononça la formule magique : « corps sans âme, ouvre toi ! » Le mallon se leva et il s’engouffra dans le tunnel...
Et voilà notre Jean de L’Ours dans le tunnel. C’était un tunnel qui serpentait dans la terre comme un ver de terre. Les parois étaient humides, claffies de champignons moussus , ça et là on voyait courir des salamandres, des scorpions. On entendait même ronfler quelques cigales centenaires. Les racines des grands arbres y faisaient comme une voûte... Et Jean avançait toujours, il se servait de la corde comme une rampe. De temps en temps, il consolidait son fil d’Ariane avec une pierre qui faisait comme un escalier. Enfin il arriva dans une grande salle avec sept portes.
Il faut vous dire que le Père Blanchet, c’était un voleur. Il sortait dans la journée pour faire ses coups et le soir il rentrait cacher son butin dans sa caverne. Jean devant la première porte,toute d’ébène, ne fit ni une ni deux et la fracassa. Le Père Blanchet se tenait là en train de faire les comptes.
- Je suis le maître des lieux, dit-il à Jean, qu’est ce qui t’as manqué dans mon domaine ?
- Rien, je vous remercie, mais je viens vous payer.
Et, allez savoir pourquoi d’une parole l’autre, les voila qui se battent, d’une parole l’autre, ils se bagarrent... et cette fois, Jean a le dessus. Il laisse le Père Blanchet, raide assommé. Alors il se plante devant une autre porte, toute de tilleul odorant, et la fracasse et là... Oh merveille apparaît un très belle jeune fille aux cheveux d’or et à la peau dorée.... Elle était si fraîche qu’on aurait dit une pêche à peine mûre.
- Je me promenais dans les jardins de mon père, le roi, lorsque le Père Blanchet, l’affreux nain m’a enlevée. Depuis lors il me retient prisonnière.
Jean entraîna alors la belle Princesse vers le fond de la salle où se trouvait la corde, tira dessus, en passa un bout autour de la taille de la princesse et laissa les deux autres géants la remonter. Mais avant de disparaître à sa vue, la belle lui donna, en rougissant, son mouchoir brodé.
Cependant le mensonge des deux compères, je ne sais pourquoi et c’est tant mieux, avait mis la puce à l’oreille de Jean de L’Ours, il se méfiait d’eux... Avec raison, au bout d’une heure la corde n’aiati toujorus pas redescendu.
Jean alors se planta devant la troisième porte, toute de chêne, et la fracassa. A l’intérieur il trouva une pauvre vieille, toute rabougrie, grise et noire comme la suie qui brodait avec des fils d’araignée un manteau d’étoiles.
- As-tu délivré la princesse ? lui demanda -t-elle
Jean lui répondit que oui mais lui avoua qu’il était bloqué dans ce trou car ses deux camamrades avaient sans doute pris la poudre d’escampette avec elle.
Comme tu as le coeur pur, lui répondit-elle, je vais te donner le secret pour remonter. Voilà, prends ce jambon, ce morceau de graisse et va devant la quatrième porte, celle toute de cyprès, fracasse la, tu te trouveras devant un aigle. N’ai pas peur, lorsque tu l’entendras faire cra - cra, donne lui un morceau de jambon... quand le jambon sera fini, si tu n’es pas remonté, coupe-toi un morceau de fesse et passe dessus cette graisse magique, ta fesse repoussera...
Jean fit ce que la vieille luia vait dit. Il fracassa la quatrième porte, toute de cyprès, trouva l’aigle, sauta sur son dos et s’acrrocha aux plumes. L’aigle fit entendre son cra - cra. Il lui donna un morceau de jambon et ils commencèrent à remonter du trou... Mais au bout d’un moment, plus de jambon.. Jean n’hésita pas, il suivit le conseil de la vieille, se coupa un bout de fesse pour la donner à l’aigle, passa de la graisse magique dessus la blessure... et la fesse repoussa. Enfin ils sortirent du tunnel.
Comme Jean le pensait, les deux brigands avaient disparu. Ils étaient partis, avec la princesse pour le royaume de son père, espérant toucher une belle récompense... De temps en temps, la princesse s’inquiétait de Jean, mais les deux autres la rassuraient en l’assurant qu’il les rejoindrait bien vite.
Lorsqu’ils arrivèrent chez le Roi, ils se présentèrent comme ses sauveurs et demandèrent sa main. Ils étaient convenus de l’avoir un jour chacun. Le Roi était tellement heureux de retrouver sa fille qu’il la leur accorda... à tous les deux.
La princesse était très obéissante, elle ne dit rien mais elle espérait le retour de Jean. Le jour du mariage, juste avant l’union, la foule réunie entendit tout à coup, au lieu des habituels oui, Cra-cra, c’étiat Jean de l’Ours, tout entier grâce à la graisse magique, monté sur son fidèle oiseau. Il atterrit au beau milieu de la place, devant le Roi et dit : « Misérables qu’allez vous faire, ce n’était pas assez de me mentir, il faut encore que vous vous perdiez.... Oh, Roi ! Ce sont des usurpateurs, c’est moi qui ait délivré la princesse. »
Mais il était dans un tel état que personne ne le reconnaissait, pas même la princese qui avait tant espérée son retour.
Alors, il sortit du fond se sa poche le mouchoir brodé qu’elle lui avait donné. Le Roi comprit à ce moment que Jean ne mentait pas, il ordonna de pendre les deux autres parceque avant quand on trompait un roi on était pendu.
- Jean, soit mon fils, je t’accorde la main de la Princesse ! Lui dit-il...
Elle toute rougissante s’apprêtait déjà pour le baiser traditionnel quand.....
Notre belle princesse se tenait donc devant Jean, toute frémissante, elle levait vers lui son regard clair, plein d’amour. Mais, mais.... notre Jean , vous vous en rapelez refusait l’argent, les honneurs et... il refusait ausssi la douceur du baiser des femmes que sa beauté, sa force et sa bonté fascinaient et faisaient palpiter d’envie.
Dans ses bagarres d’enfant avec son père Ours, il avait acquis le courage et l’astuce mais il avait gardé de cette vie dans les bois un côté sombre et un goût de la solitude... bref, il ne souhaitait pas lier et partager son destin avec une femme si belle et si douce soit elle.
SI bien qu’il ne laissait jamais s’approcher un femme plus près que la longueur d’un peuplier. Il n’avait cependant, entendons nous bien, aucune haine contre les femmes. Il avait à coeur de les protéger, les secourir mais... Aussi remercia-t-il bien le Roi de l’honneur qu’il lui faisait et le prenant à part lui expliqua qu’il ne se sentait pas d’épouser la princesse. Le monarque était un sage, il comprit qu’il ne servait à rien de lier le destin de sa fille à quleque’un qui ne voulait pas consentir à devenir son mari... qu’il ne ferait ainsi que leur malheur à tous les deux, cela il ne le voulut pas et il fit bien.
Jean repartit donc de ce beau royaume. Il marcha longtemps en direction du soleil, jusqu’à ressentir des senteurs indéfinissables et inconnues qui le troublèrent jusqu’au plus profond de son être et puis quelque chose de plus étrange encore qui lui flatta le nez et qui exalta ses sens, une fragrance, une caresse, une douce morsure invisible sur la langue. Le parfum de la mer qui pénétrait en lui et le séduisait tout entier. Alors, elle apparut devant lui, toute éclaboussée du soleil à son zénith.
Il était arrivé à l’autre bout de la terre, il avait décidé de traverser les plaines vertes parce que le bruit pendant son voyage, lui était parvenu que le tombeau de Notre Seigneur Jésus Christ était tombé aux mains des brigands. Se servant de la peau d’ours qu’il portait autour des reins comme d’un radeau, il s’embarqua et le vent le porta bientôt en pleine mer.
Il rencontra alors, un grand Diable qui venait à sa rencontre à califourchon sur un requin qui soufflait un feu nauséabond.
- Rentre chez toi, Jean de L’Ours, lui dit le Diable en faisant tourner sa fouche rougie, je suis plus fort que toi, je suis ton maître, monstre que tu es, fils d’une bohémienne et d’un ours. Rentre chez toi, te cacher au fond d’une caverne ! Rentre chez toi si tu ne veux pas mourir.
- Je ne crains personne, rétorqua Jean de L’Ours, personne ne peut se dire mon maître.
Et hop, ils s’empoignèrent. Plus de vingt fois ils reprirent le combat sans que l’un ou l’autre n’eut le dessus. Finalement, Jean voyant que se forces ne pouvait rien contre ce Diable se résigna à se laissait aller. Il avait compris qu’il avait commis un gros péché, qu’il avait blasphémé en disant qu’il ne craignait personne et que personne n’était son maître.
- Grand Dieu, cria-t-il, c’est vous qui avait permis ma naissance, c’est vous qui m’avez donné ma force, je suis un de vos enfants, mon nom aussi est gravé dans la paume de vos mains... Que votre serviteur, Saint Michel, me prête son épée.
Dès qu’il eut dit cela le Diable, dépité, poussa un long hurlement et plongea sur son coursier redoutable au fond de la mer. Sa fourche rougie fit bouillir l’eau et, à cet endroit, la mer bout encore.
Jean aborda ensuite en Palestine où le sultan qui gardait Jérusalem le reçut avec forces démonstrations d’amitiés. Son renom et sa réputation étaient telle qu’il accorda, pour l’amour de Jean, de bonnes grâces, à tous les Chrétiens le droit de venir se recueillir sur les lieux saints. Jean alors repassa la mer, il accomplit encore bien des prouesses.....
Un jour il était assis sur un pont, vint à passer le Juif-errant... vous savez celui qui marche sans jamais s’arrêter avec cinq sous à la poche.
- Jean de l’ours, dit le Vieux Juif, j’ai fait sept fois le tour du monde, les fléaux ont disparu, les monstres sont rentrés sous terre, ton travail est terminé, tu peux te reposer mon enfant. Ah si je pouvais moi aussi me reposer un peu !
Et le vieillard qui ne peut pas s’érrêter continua son chemin sans fin.
Jean de l’Ours alors retourna chez lui dans son village. Un peu avant d’arriver il demanda des nouvelles de sa mère... on lui répondit que la pauvre femme était morte. Alors il pleura.
Puis il se mit en route pour la forêt vers la grotte où il était né. Lorsqu’il y arriva, brisé de douleur et de fatigue, il s’écarta du chemin et s’étendit de tout son long, après avoir planté son peuplier dans le sol de la belle prairie qui se déroulait là. Il était à peine endormi que le vert tapis se replia comme un livre ouvert qui se referme, et l’abrita miraculeusement sous un tapis d’hebes et de fleurs.
Cet endroit, si vous passez par là, vous le reconnaitrez. C’est un beau coin d’herbe verte, que les fleurs tapissent d’abondance, les rameaux immenses d’un peuplier font de l’ombre et dessus la tombe de Jean de l’Ours, les enfants du pays viennent en jouant essayer leurs forces.
Kirikiki - l’histoire est finie