Kleio, la Muse qui muse, musarde, s'amuse...

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Je suis une muse délirante et "délireuse", passionnée d'écritures et de lectures. J'aime la vie, la lumière et le bonheur !

18 décembre 2009

un cadeau.... maître de mon sourire...

Il y a des rencontres qui enchantent l'âme...
Il y a en a une qui a délié ma plume !
Pour cet ami subtil et rare, si cher à mon coeur, maître de mon sourire... un cadeau poétique....


Notre amour se nourrit de baisers
Un baiser, un baiser doux comme la soie, mon amour...
Un baiser comme une lame de fond,
Un baiser note bleue sur le bord de mon âme...


Notre amour se nourrit de baisers.


Ton souffle rythme le silence harmonieux de nos corps enlacés.
Tes mains inventent de somptueuses arabesques.


Un baiser, encore un baiser mon amour...
Un baiser sur mon âme frémissante,
Un baiser sur mes joues empourprées
Et mon corps devient somptueux, offrande radieuse à la sourde passion de ton souffle.


Un baiser, encore un baiser mon amour...
Pour nous aimer sans retenue
pour parcourir les méandres de mon coeur lové dans le tien,
pour nous dévoiler sans fards et sans pudeur.


Un baiser, encore un baiser mon amour...
qui nous laisse ébahis, heureux, comblés.


Notre amour se nourrit de baisers.
Encore un baiser, mon amour....

17 décembre 2009



J'ai enfin appris comment résoudre ce problème techniquedu copier coller depuis un texte Word... merci.... l'aide de blogger...

Donc voici la suite de ce passionant roman policier.... l'histoire de la vie de la victime... quel sinistre personnage.. Toute ressemblance avec un personnage réel est purement fortuite..


- Je vais satisfaire ta curiosité mais tu comprendras que je ne le ferai qu’une fois car ma pudeur m’interdira de te le répéter. Ecoute bien comment l’homme que tu qualifiais d’honorable vivait dans son intérieur.
Lorsque j’avais neuf ans, ignorante du monde je quittai la demeure de mes parents pour celle de Vibius. Lui déjà âgé d’une trentaine d’années avait répudié sa femme pour me prendre. Malgré ses airs de bon père de famille, il n’attendit pas trois soirs pour faire de moi sa femme à tous les sens du terme.
Je pleurai beaucoup, voulus retourner chez ma mère mais il me l’interdit. J’essayais plusieurs fois de m’enfuir, avec la complicité d’esclaves qui chaque fois connaissaient un sort bien pire que le mien.
Comme, trop jeune, je n’arrivais pas lui donner malgré l’assiduité qu’il prenait, d’héritier, il se lassa et installa sa concubine à demeure. Une esclave sicilienne d’une grande beauté et d’une sécheresse de cœur encore plus grande. Elle était déjà mère de deux de ses enfants, des fils, aussi terribles que beaux, il pensait que la par la contagion de l’exemple j’allais devenir féconde.
Elle reçut pour mission de me surveiller et de m’instruire en galanterie. Mon sinistre époux trouvait ainsi qu’il était plus commode et moins couteux d’entretenir son bordel à domicile.
Le seul bien, de cette sordide période fut de me lier à Mara qui me prit en pitié, s’adoucit et se rallia à mon infortune. Trois années se passèrent ainsi, je ne sortais guère, sauf les fêtes où je paraissais étroitement surveillée et où je devais jouer, pour ma parenté, l’épouse admirable sous peine de recevoir des coups.
Enfin pour mes treize ans, lorsque mon sang coula pour la première fois.. Je finis par devenir mère. Je donnais la vie à ce Primus, le bien nommé, que tu as vu avec moi ce matin. Je manquai de laisser la vie et ne dus ma survie qu’aux bons soins de cette Mara dont je t’ai parlé. Les médecins assurèrent que je ne pouvais plus avoir d’enfants et Vibius me laissa enfin tranquille. Mara avait vieilli, elle ne lui plaisait plus, il la céda à un de ses amis de débauche, Simonide qui habite la grande villa au dessus des quais.
Il l’a affranchie depuis.. Comme quoi il n’est peut être pas si.. Enfin si insensible que cela. Tu peux aller la trouver, elle te fera un portrait choisi de notre époux comme il convient de l’appeler.
Et ses enfants ?… Il s’en souciait comme d’une guigne. Il en a fait des intendants de sa ferme de Pouzzoles et se moquait bien de leurs espoirs d’affranchissement, au grand désespoir de leur mère. Enfin les choses vont changer désormais.
- Tu comptes reprendre les affaires de la famille.
- N’est-ce pas ma place ? Avec l’aide de mon fils bien entendu, approche Primus. Nous causions avec Aennius de l’avenir sans ton père. Le jeune homme était venu se placer derrière sa mère. Elle posa sa main sur celle qu’il avait affectueusement placé sur son épaule.
- Je ne portais à mon père que le respect filial dû par les convenances surtout après ce….
- J’espère que tu es satisfait de mes réponses magistrat, maintenant si tu n’y vois pas d’inconvénient il nous reste à faire mon fils et moi pour organiser les funérailles.
Une façon ferme mais élégante de prendre congé avant que le fils ne parle, pensa Aennius mais il eut été malséant de demeurer. Pour l’instant, il en avait appris assez.
- Alors nous nous reverrons, il me faudra interroger ta maisonnée et j’aimerai discuter avec toi Primus. Tu me parais un jeune homme aux idées bien arrêtés et je suis sûr que tu pourras m’éclairer. A demain donc.
Aennius quitta la maison sans être raccompagné. Avant de partir il jeta un dernier coup d’œil au corps du maître de maison, seul étendu dans cet atrium bien obscur et noir… pas d’amis, pas de famille....
Mais même s’il était le monstre qu’on avait commencé à lui décrire, Aennius n’entendait pas que son assassin coule des jours tranquille. Il savait combien la justice n’était pas toujours l’incarnation de la justice humaine. Que souvent les assassins accomplissaient un devoir purificateur ou encore cherchait bien souvent seulement à sauver leur peau.
Cependant, il était poussé par le désir de connaître la vérité même s’il avait payé le prix fort pour cette curiosité, l’année dernière.
Il croyait avoir trouvé une certaine tranquillité dans cette ville de province, vie joyeuse loin des intrigues de la Cour, alimentée seulement des distrayants commérages de marché.
Il lisait, se promenait, il aurait pu laisser s’écouler le temps…
Pourtant sur le Forum tout à l’heure devant le cadavre de Vibius la tentation avait été trop forte. Il n’avait pas pu se taire.
Bonne lecture....