C'est samedi, un petit bout de lecture avant les festivités.....
Lollia repassa en hâte la porte du jardin… rien n’avait été épargné là non plus. Les esclaves couraient dans tous les sens, un brasero gisait renversé sous le péristyle écroulé et Tullia…. Où était elle ?
Lollia repassa en hâte la porte du jardin… rien n’avait été épargné là non plus. Les esclaves couraient dans tous les sens, un brasero gisait renversé sous le péristyle écroulé et Tullia…. Où était elle ?
Soudain Lollia aperçut un morceau de tissu bleu qui dépassait d’un morceau de corniche, elle se précipita… Le spectacle était effrayant… la pierre sculptée avait écrasé la jeune femme !
- Que regardes-tu ?… Quel visage ! On dirait que tu as vu un fantôme !
- Ce n’est pas toi ?
-Non, tu vois bien… J’avais oublié mon voile, cette pauvre Eutychia était retournée le chercher… Et la pierre est tombée. Et toi ?
- Je suis restée blottie contre une borne devant le mur de ta maison…. Je crois qu’il vaut mieux que je rentre. Excuse moi, je suis inquiète pour ma maisonnée et je vois que je ne serai pas d’une grande utilité ici..
- Comme tu veux, je te comprends, veux-tu que je te fasse accompagner ? On ne sait jamais… Stylus, Stylus où est-il celui là ?
Avant même que Plottia ait pu protester elle se retrouva dans la rue flanqué d’un géant gaulois, à l’air féroce. Stylus nouvellement arrivé et nouvellement rebaptisé venait droit des sombres forêts germaines. Tullia l’avait amené depuis Rome où les esclaves germains faisaient fureur.. Elle l’employait aux besognes qui ne demandait que peu d’habilité et de subtilité mais beaucoup de force. Il semblait très dévoué, obéissant mais sa taille, peu commune, le rendait inquiétant. De plus comme il ne comprenait presque rien et n’entendait guère le latin, on pouvait se demander s’il n’était pas un peu simple ce qui le rendrait encore moins contrôlable.
- Que regardes-tu ?… Quel visage ! On dirait que tu as vu un fantôme !
- Ce n’est pas toi ?
-Non, tu vois bien… J’avais oublié mon voile, cette pauvre Eutychia était retournée le chercher… Et la pierre est tombée. Et toi ?
- Je suis restée blottie contre une borne devant le mur de ta maison…. Je crois qu’il vaut mieux que je rentre. Excuse moi, je suis inquiète pour ma maisonnée et je vois que je ne serai pas d’une grande utilité ici..
- Comme tu veux, je te comprends, veux-tu que je te fasse accompagner ? On ne sait jamais… Stylus, Stylus où est-il celui là ?
Avant même que Plottia ait pu protester elle se retrouva dans la rue flanqué d’un géant gaulois, à l’air féroce. Stylus nouvellement arrivé et nouvellement rebaptisé venait droit des sombres forêts germaines. Tullia l’avait amené depuis Rome où les esclaves germains faisaient fureur.. Elle l’employait aux besognes qui ne demandait que peu d’habilité et de subtilité mais beaucoup de force. Il semblait très dévoué, obéissant mais sa taille, peu commune, le rendait inquiétant. De plus comme il ne comprenait presque rien et n’entendait guère le latin, on pouvait se demander s’il n’était pas un peu simple ce qui le rendrait encore moins contrôlable.
Mais une fois arrivé sur le Forum, Plottia ne regretta pas sa présence.
Le spectacle était désastreux, le temple de Jupiter Capitolin était à bas, les statues renversées et les colonnes en équilibre.
Le spectacle était désastreux, le temple de Jupiter Capitolin était à bas, les statues renversées et les colonnes en équilibre.
L’escalier monumental était tout de guingois. Des travées de l’imposante et élégante colonnade qui faisait le tour de la place, gisaient fracassées.
La foule, frappée de stupeur, était devenue muette. Elle se relevait formant des petits groupes. Certains se tenaient par la main, d’autres par les épaules mais tous restaient là à contempler ce spectacle de désolation. Certains portaient la main à leur tête, d’autres se blottissaient les uns contre les autres…
La foule, frappée de stupeur, était devenue muette. Elle se relevait formant des petits groupes. Certains se tenaient par la main, d’autres par les épaules mais tous restaient là à contempler ce spectacle de désolation. Certains portaient la main à leur tête, d’autres se blottissaient les uns contre les autres…
On se regardait, on ne se parlait pas comme pour entendre encore l’écho du grondement de la secousse.
Et tout à coup, dans un fracas, le toit du temple s’effondra. Les Dieux avaient abandonné la cité !...
Si j'ai le temps entre deux préparations de cuisine... un bout encore sinon ce sera pour demain...