Kleio, la Muse qui muse, musarde, s'amuse...

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Je suis une muse délirante et "délireuse", passionnée d'écritures et de lectures. J'aime la vie, la lumière et le bonheur !

31 août 2009

Un conte - suite


Comme promis, hier... pour vous donner un peu de rêve en ce jour de rentrée, voici la suite du conte.


Or donc Albuquer avait gardé sa fille, Isabelle et le Comte avait perdu la sienne. Il était désespéré mais peu à peu son chagrin se changea en colère, en fureur et enfin en haine contre son magicien.

Après quelques jours où il était resté enfermé dans sa chambre, réflechissant aux moyens de se venger, il fit appeler son enchanteur.

Albuquer se rendit à l'entretien porté par un sombre pressentiment. Le Comte avait refusé toutes les potions d'oubli et de consolation qu'il lui avait fait porter, cela ne lui ressemblait pas. Les serviteurs chuchotaient qu'il avait désormais l'air sombre et gris et que son regard était devenu noir de colère. Cependant Le comte avait toujours été juste, cette qualité ne disparaît pas ainsi.

"J'ai bien réfléchi.... Je sais pourquoi tu n'as pas voulu sauver ma fille !"
- J'ai fait tout ce que je savais, je l'aimais comme mon propre enfant
- Tais toi, je disais donc que j'ai réfléchis... Tu l'as laissé mourir parce que tu voulais récupérer mon bien en me laissant sans héritier.
- Je n'ai que faire de vos biens. Le chagrin vous égare
- Silence ! De toutes façons ton plan a échoué... Je vais me remarier mais comme je ne suis plus tout jeune, je n'ai plus le temps à perdre pour me fabriquer de nouveaux héritiers... Donc tu vas me fabriquer une potion d'immortalité pour que j'ai le temps d'organiser ma sucession.
- C'est impossible, Seigneur, ce serait une oeuvre diabolique. Et les sorciers sont les créatures du Bien. La mort fait partie de la vie. Tout s'écoule comme dit le sage. Je comprends votre chagrin et votre désir de vous remarier mais je ne peux faire ce que vous me commandez.
- Sornettes que tout cela ! Tu le feras... Tu te rappelles que tu as une fille ? Isabelle, la lumière de tes yeux, le soleil de ton âme comme tu disais souvent...
A ces paroles, Albuquer frémit.
- Eh bien comme je pressentais ton refus, à l'heure qu'il est ta fille est emprisonnée dans une des tours. Elle ne sortira que lorsque j'aurai bu la potion d'immortalité que tu vas me fabriquer. Si je meurs, même de mort douce, on la tuera dans l'heure. Si tu disparais, elle sera vendue comme esclave. Tu vois tu dois m'obéir."
Albuquer resta sans voix.
Le Comte le contraignit ensuite à prêter un terrible serment : il devait consacrer le reste de son existence à fabriquer cette potion de longue vie qui rendrait celui qui la boirait éternellement jeune et vigoureux.

Le baron, ne doutant pas un seul instant de la réussite d'Albuquer, avait retrouvé le sourire. Il pouvait se remarier, il aurait des enfants et il vivrait assez longtemps pour les voir grandir.

On escorta Albuquer jusqu'à son laboratoire et on ferma la porte à double tour.

La suite demain si ça vous chante....

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup les 2 premiers épisodes, j'ai hâte de lire la suite ! :)

Kleio se rencontre, quelque part sous la voute étoilée du ciel a dit…

Merci...