Kleio, la Muse qui muse, musarde, s'amuse...

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Je suis une muse délirante et "délireuse", passionnée d'écritures et de lectures. J'aime la vie, la lumière et le bonheur !

22 novembre 2007

Le grand saut...

Il y a déjà juste un peu plus d'un mois... J'ai encore une fois été tenté par mon homme... et j'ai accepté de sauter en tandem, histoire de travailler "le lâcher prise", quelque chose de pas évident chez moi, presque du domaine de l'utopie...
Et bien plusieurs conclusions de cette expérience :
J'ai eu très peur. Ce n'est pas que je n'avais pas confiance dans l'autre auquel j'étais attachée mais j'avais une peur face à face avec moi même...
C'est une histoire très personnelle et très cérébrale c'est pas du tout physique. On se retouve face à une limite, et on choisit de la franchir ou pas... on passe de l'autre côté en quelque sorte
Oui, c'est vrai ça change, ça bouleverse l'image qu'on a de soi dans le monde parcequ'il faut s'abandonner, aller de l'avant et lâcher....
Résultat avant lorsque je posais mes mains à plat sur une table par exemple l'index et l'annulaire chevauchaient au niveau de la derniere phalange le majeur, se recourbaient sur le majeur.... Attention pas comme des crochets non c'était plutôt élégant mais bon. Et puis le haut des doigts était cambré vers l'avant.
Un ami qui travaille sur le décodage biologique m'avait beaucoup surprise en me racontant avec une grande précisionl'événement de ma vie qui avait transformé mes mains, leur donnant ce mouvement. Evénement qu'il ne connaissait pas cela m'avait troublé. il m'avait dit que cette position des mains traduisait une fuite qui n'avait pas pu avoir lieu car j'étais acculée contre un mur... Peut être un jour je raconterai..
Enfin, pour la faire courte.. depuis mes mains à plats sont à plat sur la table, plus de courbe élégante , plus de chevauchement, plus de cambrure.. Etonnant non ?
Donc c'était une bonne idée....
Après la grande peur car on doit vraiment aller dans le vide, hors de l'avion, les jambes dans le vide - c'est le moniteur qui est un peu assis dans la carlingue - et les bras reliés, paumes vers l'avant mains au niveau des oreilles, tête à l'arrière menton en l'air (et on a le temps de réfléchir à cette peur car l'avion met 20 minutes pour monter à 3000 mètres). on se balance vers l'arrières sur le moniteur, qui a la même posture, on s'allonge sur lui puis tout les deux on s'enroule et on bascule.
On éprouve alors après avoir un peu roulé sur le côté et s'être à nouveau étendus sur l'air, une grande sensation, non pas de vide mais de confort moelleux, de toucher les nuages puisque nous avons plongé au travers des nuages (à 3000 mètres ) très denses et cotonneux ce jour là.
Une impression de temps qui suspend son vol, on n'a pas la sensation de vitesse (on va pourtant à plus de 100 km/h) ni de chute (comme lorsqu'on saute d'un mur ou qu'on tombe tout simplement) mais plutôt de d'épouser un espace qui se love tout autour de vous, de le modeler avec son corps.
Ensuite, lorsque le parachute s'ouvre c'est le haut le coeur car un se retrouve debout, comme un bébé dans un sac kangourou (alors que jusque là on était couché à plat ventre dans l'air) et surtout on flotte. Alors là on a le temps de voir, de regarder à droite et à gauche....
Et puis les 20 dernières secondes, les 10 derniers mètres là ça va vite, le sol s'approche, s'approche et on atterrit sur la terre très ferme.
Tout cela dure environ trois minutes mais on n'a pas la sensation de temps, on ne saurait dire car on a perdu ses repères.
On a lâché prise... je crois qu'on peut le dire
Donc quelques photos de moi et de ma collègue (celle avec qui je travaille en tandem en classe) que j'adore.. on a sauté l'une après l'autre et on s'est vu descendre, atterrir....

2 commentaires:

Melusine no Arashi a dit…

Il semblerait que mon message se soit perdu dans les meandres de blogger.

Je disais grosso modo que je n'aurais jamais eu le courage de le faire et en même temps cela me tente.

Vas-tu continuer ou comme on dit ici c'est un one-off?

Kleio se rencontre, quelque part sous la voute étoilée du ciel a dit…

Oui en effet ton message s'est perdu... c'est bien dommage.
C'est tout à fait ça : le saut c'est pas physique c'est vraiment dans la tête... ta peur, ta limite, ta décision....
Non, je vais pas continuer mais les effets non pas été négligeables dans le "lâcher prise", en plus du changement de forme des mes mains.
Désormais beaucoup de situations qui me paraissaient insurmontables.. dans ma tête bien sûr.... me semblent beaucoup plus vivables. Donc ça valait la peine.
Si tu veux le faire un jour, en France, n'hésite pas et je te mettrai en contact avec un homme merveilleux et adorable qui est le trésorier, secrétaire du Club et qui saute depuis l'âge de 20 ans (il en 79 cette année)et qui a su, en bon père de famille (il a eu 5 enfants) trouver les mots et me rassurer suffisament pour que...
Et qui sait, alors, peut être que je t'accompagnerai à nouveau.